Il s’agit d’un souffle d’espoir pour les enfants du Moyen-Chari. Le délégué général du gouvernement auprès de la province du Moyen-Chari, Abderrahmane Ahmat Bargou, a procédé ce mardi 22 avril 2025, au lancement officiel du projet intitulé « Système d’Appui et de Protection des Filles et de l’Enfance au Tchad ».
Porté par le consortium ACRA/PILC et financé par l’Union européenne, ce projet ambitionne de renforcer les mécanismes de prévention et de protection de l’enfance, particulièrement pour les filles, dans une région marquée par de nombreux défis sociaux.
La cérémonie s’est tenue en présence de plusieurs représentants d’organisations locales, d’autorités administratives et d’acteurs de la société civile. Le projet s’adresse à toutes les couches socioprofessionnelles de la province et vise, à terme, une société plus inclusive où chaque enfant a droit à la sécurité, à l’éducation et à la dignité.
Mme Nekarnodji Diobangué, déléguée provinciale de la Femme, a salué cette initiative capitale pour la province, rappelant que le Tchad fait face à des problèmes graves liés à la protection des enfants : mariages précoces et forcés, violences basées sur le genre, déscolarisation, exploitation et maltraitance.
« Ce projet vient à point nommé », a-t-elle souligné, appelant à un engagement collectif pour sa réussite. Même son de cloche du côté de Maka Solinoubé, chargé de programme au sein de PILC, qui a insisté sur la nécessité d’une implication communautaire, notamment celle des femmes et des filles, pour garantir une protection effective des droits de l’enfant.
Le délégué général du gouvernement auprès de la province du Moyen-Chari, Abderrahmane Ahmat Bargou, tout en saluant l’initiative, a exprimé son mécontentement quant à la composition des participants à la cérémonie. « Ce sont souvent les mêmes visages que l’on retrouve à chaque atelier ou lancement de projet, sans réel impact sur le terrain », a-t-il dénoncé. Il a déploré l’absence notable des leaders religieux, des chefs de canton et des organisations de filles.
« Il ne suffit pas de venir lancer un projet, de prendre des photos et de les envoyer aux bailleurs. Il faut impliquer les vrais acteurs, discuter avec eux des enjeux du projet et surtout assurer un suivi rigoureux. Ce genre de pratiques doit cesser dans la province », a-t-il martelé. Le message est clair : pour que ce projet atteigne ses objectifs ambitieux, l’inclusivité, la transparence et la responsabilisation locale seront les clés du succès.
Porté par le consortium ACRA/PILC et financé par l’Union européenne, ce projet ambitionne de renforcer les mécanismes de prévention et de protection de l’enfance, particulièrement pour les filles, dans une région marquée par de nombreux défis sociaux.
La cérémonie s’est tenue en présence de plusieurs représentants d’organisations locales, d’autorités administratives et d’acteurs de la société civile. Le projet s’adresse à toutes les couches socioprofessionnelles de la province et vise, à terme, une société plus inclusive où chaque enfant a droit à la sécurité, à l’éducation et à la dignité.
Mme Nekarnodji Diobangué, déléguée provinciale de la Femme, a salué cette initiative capitale pour la province, rappelant que le Tchad fait face à des problèmes graves liés à la protection des enfants : mariages précoces et forcés, violences basées sur le genre, déscolarisation, exploitation et maltraitance.
« Ce projet vient à point nommé », a-t-elle souligné, appelant à un engagement collectif pour sa réussite. Même son de cloche du côté de Maka Solinoubé, chargé de programme au sein de PILC, qui a insisté sur la nécessité d’une implication communautaire, notamment celle des femmes et des filles, pour garantir une protection effective des droits de l’enfant.
Le délégué général du gouvernement auprès de la province du Moyen-Chari, Abderrahmane Ahmat Bargou, tout en saluant l’initiative, a exprimé son mécontentement quant à la composition des participants à la cérémonie. « Ce sont souvent les mêmes visages que l’on retrouve à chaque atelier ou lancement de projet, sans réel impact sur le terrain », a-t-il dénoncé. Il a déploré l’absence notable des leaders religieux, des chefs de canton et des organisations de filles.
« Il ne suffit pas de venir lancer un projet, de prendre des photos et de les envoyer aux bailleurs. Il faut impliquer les vrais acteurs, discuter avec eux des enjeux du projet et surtout assurer un suivi rigoureux. Ce genre de pratiques doit cesser dans la province », a-t-il martelé. Le message est clair : pour que ce projet atteigne ses objectifs ambitieux, l’inclusivité, la transparence et la responsabilisation locale seront les clés du succès.