Nous devons parler et réfléchir avant de se précipiter sur Ndjamena en Octobre !
Les déclarations de Dr Albissaty Saleh Allazam, dans son interview accordé au site librafrique.com, ont une grande profondeur et elles méritent non seulement de l’attention et du sérieux mais beaucoup plus : une action-réaction de la part de tous les opposants convaincus de la cause de la résistance nationale. Je vous le jure si aujourd’hui, une seule personne parmi nous nie que nous avons de sérieux problèmes internes à régler urgemment alors ce sera Idrss Deby qui nous convaincra de force demain, à la porte de Ndjamena en marchant sur nos corps et sur ceux de nos enfants, que nous avons des problèmes qui font nous échouons souvent. Je ne invite pas à aller voir s’il ya des fautes d’orthographes ou de syntaxe dans cet interview. Je vous invite à aller constater le mal qui nous ronge et qu’ensemble, avec des propositions et des choix réfléchis, nous puissions corriger cette situation problématique que seul aveugle doublé d’ignorant peut nier. Parlons des problèmes qui nous ont empêché et qui continuent de nous empêcher de mettre fin aux crimes de Deby et de sa gang de Ndjamena. Il est vraiment temps que nous nous parlions avant même de nous précipiter à Ndjamena pour le mois d’octobre. Nous ne devons plus agir sous la colère ou sous le prétexte que Deby, dans ses mesquineries de justice nous condamne à mort ou aux travaux forcés à perpétuité.
Déjà, je m’aperçois que ce geste ridicule de soit disant justice d’un homme désespéré que soit Deby Itno excite les passions de certains qui se préparent à passer le reste de leur été à débattre autour de cette condamnation. Nous devons plus nous précipiter en jurant naïvement au nom de Dieu et sous l’impulsion d’un flux de sang qui nous monte à la suite de la colère. Non arrêtez! Hommes éclairés ou peu éclairés, intellectuels ou peu instruits, nous devons nous parler maintenant pour poser des actions réfléchies et victorieuses à l’automne. Réfléchir et se parler avant d’agir est un principe élémentaire d’intelligence.
Il faut lire et relire cette entrevue pour saisir la profondeur, l’absolue vérité, le désir d’un homme à vouloir faire quelque chose dans l’intérêt général et sa colère justifiée qui crève l’abcès et donne l’occasion de débattre une fois pour de bon. Beaucoup de frères ont essayé d’amener ce sujet et ont souhaité que nous nous parlions. Très récemment, je peux citer mr Koulamallah qui avait récemment exprimé en des termes différents ce fond de problèmes exprimés sans détour par Albissaty Saleh Allazam.
Lisez ce court extrait du Dr Allazam : « ... Ce qui nous manque c'est l'esprit de sacrifice pour la patrie. La force de Deby repose sur notre amateurisme et notre absence de patriotisme… Il y a parmi nous des voleurs des deniers publics, des anciens fanfarons du régime [de Deby] en disgrâce avec ce dernier, des coupeurs de routes, des marabouts ratés, une brochette assez grasse de crétins…Au lieu de chercher à vaincre Deby, il faudrait d'abord se vaincre. Vaincre notre égoïsme, notre opportunisme, nos coups bas; en un mot vaincre notre morale politiquement criminelle… Je dirais mêmes qu'ils [les leaders politico-militaires actuels] sont à la limite très dangereux pour la république; surtout pour l'avenir de la jeunesse qu'ils dupent… »
Saviez-vous cette vérité ? la soupçonniez-vous ? Pourquoi n’aviez-vous jamais dénoncé et réclamé une correction ? Vous disiez-vous que les linges sales se lavent en famille pour vous taire ? Est-ce responsable ? Notre silence nous condamne nous-mêmes et se retourne contre nous-mêmes. Continuons d’amuser la galerie par nos petitesses et paradoxes et que chacun de nous attende son brevet de souveraine indifférence à la barbarie. Il ya bien de gens qui attendent de nous voir s’il y en a parmi qui vont le brandir comme un trophée honorifique. Oui, cette indifférence au chaos et au mal, Joe Al l’a si bien exprimée même si l’angle de son analyse diffère du mien. Ce n’est ni besoin raisonnable ni un devoir urgent de nous précipiter à Ndjamena. Nous ne gagnons absolument rien que nos propres frères tombent davantage sur les terrains de combats. Même si nous les considérons comme des martyrs.
Parlons-nous et réfléchissons un tout petit peu. Ne tergiversons pas mais ouvrons le débat maintenant ! Maintenant ! Corrigeons ce qui est à corriger pour nous réserver la victoire prochaine. Merci Dr Albissaty Saleh Allazazam pour ta franchise !
Brahimy Mahamat Abdelkerim
[email protected]
Les déclarations de Dr Albissaty Saleh Allazam, dans son interview accordé au site librafrique.com, ont une grande profondeur et elles méritent non seulement de l’attention et du sérieux mais beaucoup plus : une action-réaction de la part de tous les opposants convaincus de la cause de la résistance nationale. Je vous le jure si aujourd’hui, une seule personne parmi nous nie que nous avons de sérieux problèmes internes à régler urgemment alors ce sera Idrss Deby qui nous convaincra de force demain, à la porte de Ndjamena en marchant sur nos corps et sur ceux de nos enfants, que nous avons des problèmes qui font nous échouons souvent. Je ne invite pas à aller voir s’il ya des fautes d’orthographes ou de syntaxe dans cet interview. Je vous invite à aller constater le mal qui nous ronge et qu’ensemble, avec des propositions et des choix réfléchis, nous puissions corriger cette situation problématique que seul aveugle doublé d’ignorant peut nier. Parlons des problèmes qui nous ont empêché et qui continuent de nous empêcher de mettre fin aux crimes de Deby et de sa gang de Ndjamena. Il est vraiment temps que nous nous parlions avant même de nous précipiter à Ndjamena pour le mois d’octobre. Nous ne devons plus agir sous la colère ou sous le prétexte que Deby, dans ses mesquineries de justice nous condamne à mort ou aux travaux forcés à perpétuité.
Déjà, je m’aperçois que ce geste ridicule de soit disant justice d’un homme désespéré que soit Deby Itno excite les passions de certains qui se préparent à passer le reste de leur été à débattre autour de cette condamnation. Nous devons plus nous précipiter en jurant naïvement au nom de Dieu et sous l’impulsion d’un flux de sang qui nous monte à la suite de la colère. Non arrêtez! Hommes éclairés ou peu éclairés, intellectuels ou peu instruits, nous devons nous parler maintenant pour poser des actions réfléchies et victorieuses à l’automne. Réfléchir et se parler avant d’agir est un principe élémentaire d’intelligence.
Il faut lire et relire cette entrevue pour saisir la profondeur, l’absolue vérité, le désir d’un homme à vouloir faire quelque chose dans l’intérêt général et sa colère justifiée qui crève l’abcès et donne l’occasion de débattre une fois pour de bon. Beaucoup de frères ont essayé d’amener ce sujet et ont souhaité que nous nous parlions. Très récemment, je peux citer mr Koulamallah qui avait récemment exprimé en des termes différents ce fond de problèmes exprimés sans détour par Albissaty Saleh Allazam.
Lisez ce court extrait du Dr Allazam : « ... Ce qui nous manque c'est l'esprit de sacrifice pour la patrie. La force de Deby repose sur notre amateurisme et notre absence de patriotisme… Il y a parmi nous des voleurs des deniers publics, des anciens fanfarons du régime [de Deby] en disgrâce avec ce dernier, des coupeurs de routes, des marabouts ratés, une brochette assez grasse de crétins…Au lieu de chercher à vaincre Deby, il faudrait d'abord se vaincre. Vaincre notre égoïsme, notre opportunisme, nos coups bas; en un mot vaincre notre morale politiquement criminelle… Je dirais mêmes qu'ils [les leaders politico-militaires actuels] sont à la limite très dangereux pour la république; surtout pour l'avenir de la jeunesse qu'ils dupent… »
Saviez-vous cette vérité ? la soupçonniez-vous ? Pourquoi n’aviez-vous jamais dénoncé et réclamé une correction ? Vous disiez-vous que les linges sales se lavent en famille pour vous taire ? Est-ce responsable ? Notre silence nous condamne nous-mêmes et se retourne contre nous-mêmes. Continuons d’amuser la galerie par nos petitesses et paradoxes et que chacun de nous attende son brevet de souveraine indifférence à la barbarie. Il ya bien de gens qui attendent de nous voir s’il y en a parmi qui vont le brandir comme un trophée honorifique. Oui, cette indifférence au chaos et au mal, Joe Al l’a si bien exprimée même si l’angle de son analyse diffère du mien. Ce n’est ni besoin raisonnable ni un devoir urgent de nous précipiter à Ndjamena. Nous ne gagnons absolument rien que nos propres frères tombent davantage sur les terrains de combats. Même si nous les considérons comme des martyrs.
Parlons-nous et réfléchissons un tout petit peu. Ne tergiversons pas mais ouvrons le débat maintenant ! Maintenant ! Corrigeons ce qui est à corriger pour nous réserver la victoire prochaine. Merci Dr Albissaty Saleh Allazazam pour ta franchise !
Brahimy Mahamat Abdelkerim
[email protected]