Par Abdelaziz Koulamallah
En parcourant les sites tchadiens, le cas de la CCIAMA revient constament à la une; en tant que citoyen tchadien en déphasage avec la réalité N'djamenoise depuis plusieurs années, j'avoue honnetement que je suis perdu quant aux réquisitions contre les membres de cette instance. On nous parle tant tôt d'un vide juridique, tant tôt des irrégularités des élections et tantôt de TRADEX. Pour une bonne compréhension, j'aimerais que ceux qui traitent le sujet nous donnent objectivement toutes les informations afin que chacun fasse son propre opinion. Les arguments avancés par le journal Le temps le 8 aout et posté sur le site tchadnews par le docteur Adoum Djimet, me semble trop légés pour ne pas dire diffamatoire.
La légérité et la subjectivité par lesquelles docteur Adoum Djimet a traité le sujet, je ne sais à quelle fin ne nous informent pas plus que ça.
Dans le même désir de compréhension j'aimerais que maitre Madé Notaire de son état réponde à quelques questions :
Premièrement, selon le statut de la CCIAMA que j'ignore, est ce que tout commerçant peut-être membre et éligible ?
Deuxièmement, selon ce même statut qui peut se prévaloir la qualité de commerçant, est ce toute personne inscrite au régistre de commerce ou seulement celles qui ont un bureau pignon sur Rue ?
Troisièmement, en parlant d'un vide jurique, l-a-t-il fait constaté par l'assemblée générale de la CCIAMA ou par la justice tchadienne ? Sinon, pourquoi ? Si oui qu'elle a été la décision ?
Quatrièmement, ne serait-il pas plus sage de chercher à contrer les intentions des fraudes si fraude il y a ou de traduire en justice si détournement il y a, les membres du bureau au lieu de crier au vide juridique dont l'issue sera incertaine ? Cette question fait référence à un de mes professeurs en droit qui disait, quand l'application de la loi risquerait de créer plus de problème que le but rechercher son application n'est pas impérative.
Cinquièmement, qu'en fait-il du principe élémentaire du droit qui dit, toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle soit reconnue coupable ?
En tentant de regler le problème par la voie de la presse, ne fait-il pas confiance à la justice dont-il tire sa légitimité d'exercer comme Notaire ?
repondre à toutes ces questions donnera certainement à chacun et chacune de nous une idéee de l'affaire et la responsabilité sera clairement établit.
En fin que cette opinion soit vue comme celle d'une personne refusant toute manipulation de l'opinion publique et non comme celle apportant un soutien à X ou Y. Ne dit-on pas qu'un bon jugement mérite que tous les élémens à charge et à décharge soient connus ?
Canada le 14 aout 2008
Le général Abdelaziz Koulamallah
La légérité et la subjectivité par lesquelles docteur Adoum Djimet a traité le sujet, je ne sais à quelle fin ne nous informent pas plus que ça.
Dans le même désir de compréhension j'aimerais que maitre Madé Notaire de son état réponde à quelques questions :
Premièrement, selon le statut de la CCIAMA que j'ignore, est ce que tout commerçant peut-être membre et éligible ?
Deuxièmement, selon ce même statut qui peut se prévaloir la qualité de commerçant, est ce toute personne inscrite au régistre de commerce ou seulement celles qui ont un bureau pignon sur Rue ?
Troisièmement, en parlant d'un vide jurique, l-a-t-il fait constaté par l'assemblée générale de la CCIAMA ou par la justice tchadienne ? Sinon, pourquoi ? Si oui qu'elle a été la décision ?
Quatrièmement, ne serait-il pas plus sage de chercher à contrer les intentions des fraudes si fraude il y a ou de traduire en justice si détournement il y a, les membres du bureau au lieu de crier au vide juridique dont l'issue sera incertaine ? Cette question fait référence à un de mes professeurs en droit qui disait, quand l'application de la loi risquerait de créer plus de problème que le but rechercher son application n'est pas impérative.
Cinquièmement, qu'en fait-il du principe élémentaire du droit qui dit, toute personne est présumée innocente jusqu'à ce qu'elle soit reconnue coupable ?
En tentant de regler le problème par la voie de la presse, ne fait-il pas confiance à la justice dont-il tire sa légitimité d'exercer comme Notaire ?
repondre à toutes ces questions donnera certainement à chacun et chacune de nous une idéee de l'affaire et la responsabilité sera clairement établit.
En fin que cette opinion soit vue comme celle d'une personne refusant toute manipulation de l'opinion publique et non comme celle apportant un soutien à X ou Y. Ne dit-on pas qu'un bon jugement mérite que tous les élémens à charge et à décharge soient connus ?
Canada le 14 aout 2008
Le général Abdelaziz Koulamallah