Ce mardi 21 juillet 2015, le Ministre des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation Civile, M. Adoum YOUNOUSMI, le Ministre de l’Elevage et de l’Hydraulique, M. Issa ALI TAHER, son excellence l’Ambassadrice de France, Mme Evelyne DECORPS et le Directeur adjoint de l’Agence Française de Développement, M. Olivier CADOR, ont participé à la cérémonie officielle de réception provisoire du ponts pastoral de Koundjourou, en présence du gouverneur d’Ati, des équipes des entreprises Louis Berger, Ingerop et SNER-AFCORP ainsi que de la population de Koundjourou et des représentants des éleveurs transhumants de la région.
Le chantier du pont sur le Batha répond au double défi de la sécurisation du passage des véhicules et des éleveurs transhumants. A cet effet, le président de la République du Tchad, son excellence Idriss DEBY ITNO, a lancé le 27 mai 2009 le chantier du pont de Koundjourou, en partenariat avec l’Agence Française de Développement. L’ouvrage, d’un montant global de 8,6 milliards de francs CFA, est sous la responsabilité du Ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation Civile. Il représente cette vocation multiple. C’est pourquoi l’AFD a intégré sa réalisation sous sa vocation pastorale dans le cadre du projet Almy al Afia (De l’eau pour la Paix). L’apport consenti, d’un montant d’1,2 milliards de francs CFA, répond aux objectifs de ce projet, à savoir le maintien et la sécurisation de la transhumance, la réduction des conflits et l’amélioration de la qualité de vie des éleveurs. La construction de ce pont permet aux éleveurs de gagner plus de 100 km de transhumance (au préalable, ils devaient passer par le pont d’Oum-Hadjer, ce qui rallongeait sensiblement leur périple) et de limiter des pertes humaines et animales, estimées chaque année à plus de 2 milliards de CFA.
Le marché a été remporté par le groupement d’entreprise nationale SNER-AFCORP et signé par la présidence de la République du Tchad le 26 avril 2013. A la suite de la pose de la première pierre, le 18 juin 2013, les travaux ont pu démarrer. Il faut saluer ici la qualité du travail réalisé par l’entreprise, qui a réussi à maintenir les délais estimés pour la vocation pastorale du pont, malgré les difficultés d’exécution rencontrées. Aujourd’hui marque donc le point d’achèvement du défi soutenu par le gouvernement tchadien et l’AFD, à savoir la construction d’un pont qui facilite le passage des troupeaux pendant les périodes de transhumances. Cependant, la vocation routière du pont sur le Batha nécessite encore l’aménagement d’une rampe d’accès, qui sera effective d’ici la fin du premier trimestre 2016.
Auparavant, les éleveurs transhumants devaient s’assurer que la crue du fleuve leur permettait de remonter vers des pâturages plus riches au Nord. Les crues aléatoires du Batha avaient un fort impact sur les conditions sanitaires pour le bétail (risques élevés de tripanosomiases) et pouvaient engendrer des tensions dans les relations entre sédentaires et transhumants.
Le chantier du pont sur le Batha répond au double défi de la sécurisation du passage des véhicules et des éleveurs transhumants. A cet effet, le président de la République du Tchad, son excellence Idriss DEBY ITNO, a lancé le 27 mai 2009 le chantier du pont de Koundjourou, en partenariat avec l’Agence Française de Développement. L’ouvrage, d’un montant global de 8,6 milliards de francs CFA, est sous la responsabilité du Ministère des Infrastructures, des Transports et de l’Aviation Civile. Il représente cette vocation multiple. C’est pourquoi l’AFD a intégré sa réalisation sous sa vocation pastorale dans le cadre du projet Almy al Afia (De l’eau pour la Paix). L’apport consenti, d’un montant d’1,2 milliards de francs CFA, répond aux objectifs de ce projet, à savoir le maintien et la sécurisation de la transhumance, la réduction des conflits et l’amélioration de la qualité de vie des éleveurs. La construction de ce pont permet aux éleveurs de gagner plus de 100 km de transhumance (au préalable, ils devaient passer par le pont d’Oum-Hadjer, ce qui rallongeait sensiblement leur périple) et de limiter des pertes humaines et animales, estimées chaque année à plus de 2 milliards de CFA.
Le marché a été remporté par le groupement d’entreprise nationale SNER-AFCORP et signé par la présidence de la République du Tchad le 26 avril 2013. A la suite de la pose de la première pierre, le 18 juin 2013, les travaux ont pu démarrer. Il faut saluer ici la qualité du travail réalisé par l’entreprise, qui a réussi à maintenir les délais estimés pour la vocation pastorale du pont, malgré les difficultés d’exécution rencontrées. Aujourd’hui marque donc le point d’achèvement du défi soutenu par le gouvernement tchadien et l’AFD, à savoir la construction d’un pont qui facilite le passage des troupeaux pendant les périodes de transhumances. Cependant, la vocation routière du pont sur le Batha nécessite encore l’aménagement d’une rampe d’accès, qui sera effective d’ici la fin du premier trimestre 2016.
Auparavant, les éleveurs transhumants devaient s’assurer que la crue du fleuve leur permettait de remonter vers des pâturages plus riches au Nord. Les crues aléatoires du Batha avaient un fort impact sur les conditions sanitaires pour le bétail (risques élevés de tripanosomiases) et pouvaient engendrer des tensions dans les relations entre sédentaires et transhumants.