N'DJAMENA (Tchad) - La goutte d'eau qui fait déborder le vase. Les grands mots n'ont pas tardé à sortir, dans un communiqué de presse rendu public hier, le Front populaire pour la liberté et la solidarité (FPLS) qualifie de « dérive dictatoriale » la modification de certains articles de la Constitution initiée par le gouvernement. Le FPLS demande au Président de la République « de retirer purement et simplement ce projet ».
D'autre part, sept (07) Associations de défense des Droits de l’Homme indiquent que « le projet de loi portant révision de la Constitution est une tentative d’instauration de la dictature au Tchad ».
"Revenir sur l’inamovibilité des magistrats du siège, et surtout dans le contexte actuel de notre pays, c’est accentuer la corruption au niveau de la justice. Le juge estimera qu’il peut être relevé de sa fonction à tout moment et qu’il doit en tirer au maximum profit, le temps qu’il est encore là, comme le font les autres fonctionnaires. Il sera donc tenté de monnayer ses sentences. Le plus offrant aura toujours raison, et adieu aux droits des autres citoyens", selon Brahim Béchir, étudiant à la Facultés des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar.
D'autre part, sept (07) Associations de défense des Droits de l’Homme indiquent que « le projet de loi portant révision de la Constitution est une tentative d’instauration de la dictature au Tchad ».
"Revenir sur l’inamovibilité des magistrats du siège, et surtout dans le contexte actuel de notre pays, c’est accentuer la corruption au niveau de la justice. Le juge estimera qu’il peut être relevé de sa fonction à tout moment et qu’il doit en tirer au maximum profit, le temps qu’il est encore là, comme le font les autres fonctionnaires. Il sera donc tenté de monnayer ses sentences. Le plus offrant aura toujours raison, et adieu aux droits des autres citoyens", selon Brahim Béchir, étudiant à la Facultés des Sciences Juridiques et Politiques de l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar.