REPORTAGE

Tchad : à Koukou Angarana, l'activité économique fait oublier l'état d'urgence


Alwihda Info | Par Mahamat Issa Gadaya - 4 Janvier 2020



A Koukou Angarana, dans la province de Sila, c'est un véritable carrefour où se croisent transporteurs, villageois, commerçants, voyageurs et pêcheurs. Cette localité, située à 45 km de Goz Beida, abrite d'intenses activités.

Au marché hebdomadaire de Koukou qui se déroule chaque dimanche, les commerçants et les acheteurs font leurs transactions au rythme de l'offre et de la demande. Les commerçants viennent parfois de loin avec leurs produits, de Kereta ou encore d'Haraz, des villages qui relient Goz Beida et Koukou. Ils approvisionnent notamment le marché en mil ou en sésame, en plus des nombreux vivres qui sont disponibles à l'achat.

Les eaux du fleuve ne freinent par la transhumance et le passage de convois de marchandises.

La pêche est l'activité la plus pratiquée sur les rives du Bahr Azoum. Elle s'exerce en permanence. De nombreux habitants y gagnent leur pain journalier, tandis que d'autres exercent les activités de pousses-pousses, une activité importante pour le transport de marchandises ou de personnes.

Les jeunes riverains ne sont pas du reste, et redoublent d'imagination pour se faire un peu d'argent grâce à des petites activités commerciales.

De nombreuses importations de marchandises qui proviennent du Soudan transitent par la localité, ce qui génère des recettes confortables pour la province. Une dynamique qui tend à faire oublier l'état d'urgence.




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