Le 3 décembre dernier aux environs de 15 heures, un incident est survenu au sein du centre de l'Agence nationale des titres sécurisés (ANATS) de Moundou ayant conduit à l'arrestation de deux personnes. Le chef de circonscription de l'ANATS de Moundou, Tahir Dakou Yénémi, donne sa version des faits à travers une communication qu'il a faite mardi matin dans son bureau.
Tahir Dakou Yénémi précise que dans le cadre de l'évolution des méthodes de travail et d'organisation, les usagers sont appelés par le nom à partir d'un tableau. Un usager qui était dans la salle d'attente s'est impatienté. Il en est venu aux mains avec des agents :
Tahir Dakou Yénémi indique que l'instigateur qui est un enseignant et son accompagnateur ont été mis à l'écart. "On a appelé les forces de l'ordre. Une fois à la police, il a demandé des excuses. Même le procureur est au courant de l'affaire. (...) C'est à la justice de faire son travail", affirme-t-il.
L'incident a été relayé par une radio locale. Tahir Dakou Yénémi estime que d'amples informations auraient dû être recueillies auprès de l'agence de l'ANATS "pour ne pas donner une information sectaire, et contraire à la déontologie".
Le chef de circonscription de l'ANATS de Moundou assure qu'il n'y a pas eu d'autres incidents et que les activités se déroulent correctement. Il estime que l'individu est un "incitateur à la haine".
Tahir Dakou Yénémi précise que dans le cadre de l'évolution des méthodes de travail et d'organisation, les usagers sont appelés par le nom à partir d'un tableau. Un usager qui était dans la salle d'attente s'est impatienté. Il en est venu aux mains avec des agents :
Ce jour du jeudi 3 décembre, un Monsieur a commencé à perturber. Il s'opposait catégoriquement et avec des propos très déplacés et violents. Les agents ne l'ont même pas écouté, et ont continué. Il a commencé à s'acharner. Après, les agents de la sécurité l'ont appelé à la retenue. Chose qu'il n'a pas écouté. Les agents sont venus me voir. Je suis allé le trouver pour lui demander de se ressaisir. Il a commencé à s'agiter avec des propos un peu déplacés. Il a voulu inciter les autres à la violence. C'est des troubles à l'ordre public.
On est au service des usagers mais s'il y a un perturbateur, on le met à l'écart pour le raisonner. S'il persiste, on est obligé d'appeler les forces de l'ordre. J'ai vu que le Monsieur ne revient pas à de bons sentiments. J'ai demandé aux agents de sécurité de le mettre à côté, le temps que j'appelle les forces de l'ordre pour l'appréhender. Il a commencé à se chamailler avec les policiers et ils ont voulu le maitriser. Ce qui a mal tourné. Le Monsieur et son collègue, au nombre de deux, ont commencé à porter des coups aux agents de sécurité. Ils se sont bagarrés. L'incident est partit de là.
Tahir Dakou Yénémi indique que l'instigateur qui est un enseignant et son accompagnateur ont été mis à l'écart. "On a appelé les forces de l'ordre. Une fois à la police, il a demandé des excuses. Même le procureur est au courant de l'affaire. (...) C'est à la justice de faire son travail", affirme-t-il.
L'incident a été relayé par une radio locale. Tahir Dakou Yénémi estime que d'amples informations auraient dû être recueillies auprès de l'agence de l'ANATS "pour ne pas donner une information sectaire, et contraire à la déontologie".
Le chef de circonscription de l'ANATS de Moundou assure qu'il n'y a pas eu d'autres incidents et que les activités se déroulent correctement. Il estime que l'individu est un "incitateur à la haine".