L'industrialisation est un défi pour le Tchad. Le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguilin, a abordé jeudi le sujet lors d'échanges avec la plateforme de convergence économique à N'Djamena, en présence notamment de Amir Adoudou Artine, président sortant et candidat à la réélection à la tête de la Chambre de Commerce, d'Industrie, d'Agriculture, des Mines et d'Artisanat (CCIAMA).
"Au jour d'aujourd'hui, s'il y a des bonnes décisions à prendre au niveau du gouvernement ou bien des opérateurs économiques, c'est de comment faire pour que nous ayons un début d'industrialisation, même si c'est modeste. Des petites industries ici et là pour que nous puissions substituer aux importations de la production locale", a expliqué le ministre.
"L'industrie ne veut pas dire la grande industrie qui coute des milliers"
Tahir Hamid Nguilin a précisé que la Loi des finances prévoit une ségrégation en fonction des produits importés ou produits localement, afin d'apporter un coup de pouce. Il s'est dit heureux de voir que des sociétés commencent à envisager des unités de production.
"Au jour d'aujourd'hui, s'il y a des bonnes décisions à prendre au niveau du gouvernement ou bien des opérateurs économiques, c'est de comment faire pour que nous ayons un début d'industrialisation, même si c'est modeste. Des petites industries ici et là pour que nous puissions substituer aux importations de la production locale", a expliqué le ministre.
"L'industrie ne veut pas dire la grande industrie qui coute des milliers"
Tahir Hamid Nguilin a précisé que la Loi des finances prévoit une ségrégation en fonction des produits importés ou produits localement, afin d'apporter un coup de pouce. Il s'est dit heureux de voir que des sociétés commencent à envisager des unités de production.
Le ministre a invité la CCIAMA à mettre l'accent sur le volet industrie. "L'industrie ne veut pas dire la grande industrie qui coute des milliers mais il y a des petites industries. L'exemple des pays comme l'Inde, comme les pays de l'Asie du Sud Est qui ont commencé un peu comme nous, avec des industries de gauche à droite, et qui ont fait que petit à petit ça s'est amélioré et ça s'est agrandi. Mais on peut avoir aussi de grandes ambitions", a-t-il dit.
Selon lui, d'ici deux à trois ans, avec tous les secteurs qui se développent (élevage, lait, agriculture, coton, etc), "ça va être tout autre chose". Il a appelé le secteur privé à être prêt pour accompagner cette dynamique car "l'industrie, d'abord, c'est la volonté des opérateurs."
"À long terme, c'est l'industrie qui paye"
Tahir Hamid Nguilin a également évoqué le fait que les opérateurs économiques préfèrent décrocher des marchés étatiques que de miser sur le développement de petites industries, malgré que certains d'entre eux ont des moyens. "Pour un pays, c'est bien d'avoir beaucoup de petites industries de gauche à droite que d'importer tout. Il y a des hauts et des bas mais à long terme, c'est l'industrie qui paye", a préconisé le ministre.
Selon lui, d'ici deux à trois ans, avec tous les secteurs qui se développent (élevage, lait, agriculture, coton, etc), "ça va être tout autre chose". Il a appelé le secteur privé à être prêt pour accompagner cette dynamique car "l'industrie, d'abord, c'est la volonté des opérateurs."
"À long terme, c'est l'industrie qui paye"
Tahir Hamid Nguilin a également évoqué le fait que les opérateurs économiques préfèrent décrocher des marchés étatiques que de miser sur le développement de petites industries, malgré que certains d'entre eux ont des moyens. "Pour un pays, c'est bien d'avoir beaucoup de petites industries de gauche à droite que d'importer tout. Il y a des hauts et des bas mais à long terme, c'est l'industrie qui paye", a préconisé le ministre.