Le ministre des Infrastructures et des Transports, Ahmat Abakar Adjid. © Malick Mahamat/Alwihda Info
"Ça ne nous fait pas plaisir de donner des marchés aux grandes entreprises étrangères, on veut donner aux tchadiens mais il faut qu'ils nous satisfassent", a déclaré jeudi le ministre des Infrastructures et des Transports, Ahmat Abakar Adjid, lors d'échanges avec la plateforme de convergence économique à N'Djamena.
Le ministre a expliqué que le secteur privé doit sortir de l'informel. Il a souligné que plusieurs sociétés ont été créées dans le domaine des infrastructures mais n'ont pas évoluées, malgré plusieurs années d'existence.
"Aujourd'hui, on a la chance d'avoir des marchés dans la zone CEMAC. On a aussi un système d'harmonisation des textes au niveau de l'OHADA. Mais les tchadiens restent toujours dans leur coin et ils cherchent toujours les marchés de gré à gré et pas les marchés à concurrence", selon Ahmat Abakar Adjid.
"Il faut être concurrent. Aujourd'hui, nous, ça ne nous fait pas plaisir de donner les marchés aux grandes entreprises étrangères, on veut donner aux tchadiens mais il faut qu'ils nous satisfassent. Aujourd'hui, à marché égal ou à mission égale, ils ne peuvent même pas mettre une bonne comptabilité. Vous voyez ? Essayons de nous organiser", a indiqué le ministre.
Il a précisé que "les textes même le prévoient. Il y a même des préférences nationales. Quand une entreprise étrangère est en concurrence avec une entreprise tchadienne, il y a une préférence nationale. Les textes nous permettent d'écarter l'entreprise pour vous donner. On ne va pas vous donner pour apprendre, on va vous donner pour impressionner."
Le ministre a préconisé de mettre en place des systèmes d'organisation interne au sein des entreprises et a ajouté que le gouvernement va les accompagner.
"Il y a beaucoup d'opportunités pour le Tchad. Le Tchad vient de loin. Ne faisons pas une guerre qui n'est pas la notre. On n'est contre personne. Chacun doit travailler, gagner son salaire, faire ses bénéficies, ce n'est pas interdit", a-t-il dit.
Le ministre a expliqué que le secteur privé doit sortir de l'informel. Il a souligné que plusieurs sociétés ont été créées dans le domaine des infrastructures mais n'ont pas évoluées, malgré plusieurs années d'existence.
"Aujourd'hui, on a la chance d'avoir des marchés dans la zone CEMAC. On a aussi un système d'harmonisation des textes au niveau de l'OHADA. Mais les tchadiens restent toujours dans leur coin et ils cherchent toujours les marchés de gré à gré et pas les marchés à concurrence", selon Ahmat Abakar Adjid.
"Il faut être concurrent. Aujourd'hui, nous, ça ne nous fait pas plaisir de donner les marchés aux grandes entreprises étrangères, on veut donner aux tchadiens mais il faut qu'ils nous satisfassent. Aujourd'hui, à marché égal ou à mission égale, ils ne peuvent même pas mettre une bonne comptabilité. Vous voyez ? Essayons de nous organiser", a indiqué le ministre.
Il a précisé que "les textes même le prévoient. Il y a même des préférences nationales. Quand une entreprise étrangère est en concurrence avec une entreprise tchadienne, il y a une préférence nationale. Les textes nous permettent d'écarter l'entreprise pour vous donner. On ne va pas vous donner pour apprendre, on va vous donner pour impressionner."
Le ministre a préconisé de mettre en place des systèmes d'organisation interne au sein des entreprises et a ajouté que le gouvernement va les accompagner.
"Il y a beaucoup d'opportunités pour le Tchad. Le Tchad vient de loin. Ne faisons pas une guerre qui n'est pas la notre. On n'est contre personne. Chacun doit travailler, gagner son salaire, faire ses bénéficies, ce n'est pas interdit", a-t-il dit.