Le président de la Chambre du commerce, de l'industrie, de l'agriculture, des mines et de l'artisanat (CCIAMA), Amir Adoudou Artine. Alwihda Info
Selon lui, la chambre de commerce devrait pleinement jouer son rôle pour accompagner les acteurs économiques à se formaliser. Il pense que la panoplie de mesures prises par le gouvernement vise à favoriser les consommateurs et à aider aussi les commerçants à tirer leur épingle du jeu de ces dispositifs.
Ces mesures prises par le gouvernement sont, entre autres, le lancement d’un numéro vert pour lutter contre le détournement de recettes au niveau de toutes les régies financières, la mise sur pied d'une force d’appui aux régies et l’installation officielle des agents de l’inspection et de la douane.
La chambre du commerce va-t-elle accompagner les acteurs économiques à se formaliser ?
Amir Adoudou Artine : Aujourd’hui, l’entrepreneuriat assume quand même une grande responsabilité. Nous allons essayer de voir dans la mesure du possible comment accompagner les uns et les autres. Pour beaucoup, le fait de ne pas avoir de registre de commerce est dû tout simplement à la méconnaissance du texte. Et donc, la chambre de commerce doit pouvoir pleinement jouer son rôle pour accompagner ces acteurs économiques à se formaliser.
Pensez-vous que le lancement du numéro vert pourra vraiment résoudre le problème des commerçants ?
Disons que le but n’est pas de résoudre seulement le problème des commerçants, mais je pense que c’est une étape pour pouvoir résoudre déjà la cherté de la vie et une partie des tracasseries des commerçants.
Ces mesures auront-elles un impact sur les consommateurs ?
Nous pensons que ce sont des mesures avant tout pour favoriser les consommateurs et puis dans un deuxième temps, on va voir la manière dont les commerçants vont pouvoir tirer leur épingle du jeu de ces dispositifs.
Entretien réalisé par Djimet Wiche
Ces mesures prises par le gouvernement sont, entre autres, le lancement d’un numéro vert pour lutter contre le détournement de recettes au niveau de toutes les régies financières, la mise sur pied d'une force d’appui aux régies et l’installation officielle des agents de l’inspection et de la douane.
La chambre du commerce va-t-elle accompagner les acteurs économiques à se formaliser ?
Amir Adoudou Artine : Aujourd’hui, l’entrepreneuriat assume quand même une grande responsabilité. Nous allons essayer de voir dans la mesure du possible comment accompagner les uns et les autres. Pour beaucoup, le fait de ne pas avoir de registre de commerce est dû tout simplement à la méconnaissance du texte. Et donc, la chambre de commerce doit pouvoir pleinement jouer son rôle pour accompagner ces acteurs économiques à se formaliser.
Pensez-vous que le lancement du numéro vert pourra vraiment résoudre le problème des commerçants ?
Disons que le but n’est pas de résoudre seulement le problème des commerçants, mais je pense que c’est une étape pour pouvoir résoudre déjà la cherté de la vie et une partie des tracasseries des commerçants.
Ces mesures auront-elles un impact sur les consommateurs ?
Nous pensons que ce sont des mesures avant tout pour favoriser les consommateurs et puis dans un deuxième temps, on va voir la manière dont les commerçants vont pouvoir tirer leur épingle du jeu de ces dispositifs.
Entretien réalisé par Djimet Wiche