Eric Topona, secrétaire général de l’Union des journalistes tchadiens (UJT), est incarcéré depuis le 6 mai 2013.
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Nouveaux développements au Tchad dans la procédure contre le journaliste et le blogueur emprisonnés depuis plusieurs mois pour tentative de déstabilisation et incitation à la haine. Dans un point de presse, le procureur a indiqué hier jeudi 1er août que les inculpations pour « crimes » retenues initialement contre eux sont requalifiées en « simples délits ».
Premier point important de la conférence de presse tenue par Ousman Mamadou Affono, procureur de la République, hier jeudi 1er août : la requalification des infractions pour lesquelles sont poursuivis le journaliste Eric Topona, secrétaire général de l’Union des journalistes tchadiens (UJT) qui est écroué depuis le 6 mai, et le blogueur Jean-Etienne Laokolé, accusé d’avoir écrit des articles diffamatoires publiés sur le blog de Makaïla Nguebla, opposant tchadien.
« Les faits ont été requalifiés, de sorte que Eric Topona et Jean-Etienne Laokolé comparaîtront devant le tribunal, les chefs de "diffamation" et "d’atteinte à l’ordre constitutionnel" n’ayant pas abouti. La différence est que la qualification initiale est de nature criminelle, puisqu’on parle d’atteinte à l’ordre constitutionnel et [du fait de la requalification] ce qui était considéré comme écrit devient un délit », a précisé Ousman Mamadou Affono, procureur de la République.
La justice avance, assure le procureur
Il a aussi fait le point sur la procédure concernant le troisième journaliste, Moussaye Avenir de la Tchiré, directeur de publication du journal privé Abba Garde, emprisonné depuis début mai. Pour le procureur, la justice tchadienne « travaille à son rythme » et « avance », contrairement à ce qu’a indiqué dans une interview le chef de file de l’opposition, le député Saleh Kebzabo. Des propos qui lui ont valu des poursuites de la part du procureur.
Et c’est en principe ce vendredi 2 août que le Parlement se retrouvera pour enclencher, à la demande du gouvernement, la procédure de levée de l’immunité parlementaire du chef de file de l’opposition.
« Les faits ont été requalifiés, de sorte que Eric Topona et Jean-Etienne Laokolé comparaîtront devant le tribunal, les chefs de "diffamation" et "d’atteinte à l’ordre constitutionnel" n’ayant pas abouti. La différence est que la qualification initiale est de nature criminelle, puisqu’on parle d’atteinte à l’ordre constitutionnel et [du fait de la requalification] ce qui était considéré comme écrit devient un délit », a précisé Ousman Mamadou Affono, procureur de la République.
La justice avance, assure le procureur
Et c’est en principe ce vendredi 2 août que le Parlement se retrouvera pour enclencher, à la demande du gouvernement, la procédure de levée de l’immunité parlementaire du chef de file de l’opposition.