En effet, dans une société de plus en plus connectée, les élections au Tchad se retrouvent aujourd'hui à l'interface entre les mécanismes traditionnels de la démocratie et les dynamiques modernes de communication.
Les événements de ce jour, avec la publication de faux procès-verbaux circulant sur les réseaux sociaux, ont soulevé des questions essentielles relatives à la sociologie politique de notre temps. Je suis conscient de l'interdépendance complexe entre les structures politiques et les cadres sociétaux, surtout dans le contexte tendu d’une période électorale.
Toutefois, la prolifération de procès-verbaux inauthentiques, associée à un certain parti du champ politique national, reflète une forme de guerre informationnelle où la réalité est manipulée pour influencer l'opinion publique en cette période particulière.
La vitesse à laquelle de telles informations se répandent défie en quelque sorte l'intégrité des processus démocratiques, incite à la confusion et affaiblit la confiance civique dans les institutions électorales. Il faut rappeler que l'Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), dans sa fonction régulatrice, est plus que jamais un acteur de premier plan, pour la vérification et la standardisation des données électorales dans notre pays.
Dans le contexte actuel, où chaque Tchadien est un relais potentiel d’informations, l'ANGE ne représente pas seulement une instance administrative ; elle incarne la pierre angulaire de l'ordre démocratique et de la légitimité électorale. Dans cette perspective, ce phénomène nous met face à une problématique intrinsèquement sociopolitique : comment renforcer la résilience de notre système démocratique face aux fausses nouvelles et à l'instrumentalisation des médias sociaux ?
La solution réside en partie dans l'éducation civique et médiatique qui doit être renforcée à tous les niveaux de la société, pour développer la capacité critique des Tchadiens dans l'évaluation des contenus numériques. Par ailleurs, il est nécessaire de privilégier une approche patiente et réfléchie dans l'attente des résultats électoraux.
La précipitation engendrée depuis hier par l’immédiateté des plateformes numériques ne doit pas prendre le pas sur le devoir de rigueur et de responsabilité dans le traitement de l'information. En tant que société, nous devons réapprendre l'art de la patience et valoriser l'exactitude au-dessus de la rapidité.
Face à cette situation, je lance un appel à mes compatriotes pour qu’ils exercent une vigilance accrue, face aux contenus partagés en ligne, et évitent de se faire écho de rumeurs non fondées.
C'est en soutenant la mission de l'ANGE, et en cultivant l’esprit critique, que nous participerons à la construction d'une République tchadienne plus forte et plus transparente, capable de résister aux assauts de la désinformation et d'exalter dans la vérité le verdict souverain du peuple.
Les événements de ce jour, avec la publication de faux procès-verbaux circulant sur les réseaux sociaux, ont soulevé des questions essentielles relatives à la sociologie politique de notre temps. Je suis conscient de l'interdépendance complexe entre les structures politiques et les cadres sociétaux, surtout dans le contexte tendu d’une période électorale.
Toutefois, la prolifération de procès-verbaux inauthentiques, associée à un certain parti du champ politique national, reflète une forme de guerre informationnelle où la réalité est manipulée pour influencer l'opinion publique en cette période particulière.
La vitesse à laquelle de telles informations se répandent défie en quelque sorte l'intégrité des processus démocratiques, incite à la confusion et affaiblit la confiance civique dans les institutions électorales. Il faut rappeler que l'Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), dans sa fonction régulatrice, est plus que jamais un acteur de premier plan, pour la vérification et la standardisation des données électorales dans notre pays.
Dans le contexte actuel, où chaque Tchadien est un relais potentiel d’informations, l'ANGE ne représente pas seulement une instance administrative ; elle incarne la pierre angulaire de l'ordre démocratique et de la légitimité électorale. Dans cette perspective, ce phénomène nous met face à une problématique intrinsèquement sociopolitique : comment renforcer la résilience de notre système démocratique face aux fausses nouvelles et à l'instrumentalisation des médias sociaux ?
La solution réside en partie dans l'éducation civique et médiatique qui doit être renforcée à tous les niveaux de la société, pour développer la capacité critique des Tchadiens dans l'évaluation des contenus numériques. Par ailleurs, il est nécessaire de privilégier une approche patiente et réfléchie dans l'attente des résultats électoraux.
La précipitation engendrée depuis hier par l’immédiateté des plateformes numériques ne doit pas prendre le pas sur le devoir de rigueur et de responsabilité dans le traitement de l'information. En tant que société, nous devons réapprendre l'art de la patience et valoriser l'exactitude au-dessus de la rapidité.
Face à cette situation, je lance un appel à mes compatriotes pour qu’ils exercent une vigilance accrue, face aux contenus partagés en ligne, et évitent de se faire écho de rumeurs non fondées.
C'est en soutenant la mission de l'ANGE, et en cultivant l’esprit critique, que nous participerons à la construction d'une République tchadienne plus forte et plus transparente, capable de résister aux assauts de la désinformation et d'exalter dans la vérité le verdict souverain du peuple.