En novembre 2020, deux communautés se sont affrontées dans la province du Mayo Kebbi Est, département de la Kabbia, plus précisément dans le canton Berem. Cet affrontement, qui a opposé les cultivateurs aux éleveurs, a causé 36 pertes en vies humaines et des blessés. Des vivres calcinés, des maisons détruites, des bêtes et enfants jetés dans des puits. La dévastation des champs a été la cause de ce malheureux évènement. Ce énième conflit est la résurgence d’un conflit latent qui n'a pas trouvé solution, il a mis en cause le vivre-ensemble entre ces deux communautés. Une plainte pour dévastation de champs, portée par un cultivateur contre un éleveur installé au nez de Belle, un village dans la sous-préfecture de Berem, n’a pas eu de suite favorable. Le préfet a convoqué les deux parties pour un règlement à l’amiable. A l’immédiat, la séance a été délocalisée vers une périphérie. Chose qui finit par se dégénérer. En dehors des vivres brulés, des maisons ont été incendiés.
Des hectares de champs d’arachides, de coton, mil rouge, et autres, ont été détruits sans récolte. Dans cette zone à cheval, entre la sous-préfecture de Berem et celle de Pont-Carol, les agriculteurs s’inquiètent de cette situation où plusieurs familles ont été déséquilibrés pour s’occuper de leurs familles. « Nous avons nos champs qui n’ont pas été récoltés, détruits par le troupeau des Peulhs. Cela ne doit pas continuer de cette manière », dit Katoua Esaie. « Nous avons besoin de notre mil pour manger. Nos arachides, et coton pour notre prise en charge », poursuit Tinyama. Pour lui, l’agriculture reste la seule source revenue. Il y va de notre survie », s’étonne-t-il.
Par rapport au démarrage des activités agricoles de cette année, les agriculteurs ne savent quoi faire. « Nous n’avons pas récolté, mais pour ce qui est de la campagne agricole de cette année, on ne doit pas perdre encore plus », fait savoir Mansou Fabien. Ce père de famille est réticent sur le rapport des activités agricoles de cette année. « Nous ne voulons pas perdre nos récoltes cette année », prévient-il. La plus grande partie des cultivateurs cherchent des stratégies pour ne pas être victimes de destruction de leur produits vivrières pour une deuxième fois. « Nous avons été empêchés de récolter nos cultures l’année passée. Cela doit changer, sinon on ne se laissera pas faire », prévient un autre cultivateur.
Les Peulhs, de leur côté, disent ne savoir où aller avec leurs troupeaux. Ce conflit se résume essentiellement autour des espaces cultivables et des couloirs de transhumance. Entre temps, des voix s'élèvent pour dénoncer la position prise par les autorités locales qui refusent tout règlement à l'amiable.
Des hectares de champs d’arachides, de coton, mil rouge, et autres, ont été détruits sans récolte. Dans cette zone à cheval, entre la sous-préfecture de Berem et celle de Pont-Carol, les agriculteurs s’inquiètent de cette situation où plusieurs familles ont été déséquilibrés pour s’occuper de leurs familles. « Nous avons nos champs qui n’ont pas été récoltés, détruits par le troupeau des Peulhs. Cela ne doit pas continuer de cette manière », dit Katoua Esaie. « Nous avons besoin de notre mil pour manger. Nos arachides, et coton pour notre prise en charge », poursuit Tinyama. Pour lui, l’agriculture reste la seule source revenue. Il y va de notre survie », s’étonne-t-il.
Par rapport au démarrage des activités agricoles de cette année, les agriculteurs ne savent quoi faire. « Nous n’avons pas récolté, mais pour ce qui est de la campagne agricole de cette année, on ne doit pas perdre encore plus », fait savoir Mansou Fabien. Ce père de famille est réticent sur le rapport des activités agricoles de cette année. « Nous ne voulons pas perdre nos récoltes cette année », prévient-il. La plus grande partie des cultivateurs cherchent des stratégies pour ne pas être victimes de destruction de leur produits vivrières pour une deuxième fois. « Nous avons été empêchés de récolter nos cultures l’année passée. Cela doit changer, sinon on ne se laissera pas faire », prévient un autre cultivateur.
Les Peulhs, de leur côté, disent ne savoir où aller avec leurs troupeaux. Ce conflit se résume essentiellement autour des espaces cultivables et des couloirs de transhumance. Entre temps, des voix s'élèvent pour dénoncer la position prise par les autorités locales qui refusent tout règlement à l'amiable.