Les autorités sont inquiètes, suite à la croissance de l'insécurité dans le Guera. En effet, à l'intervalle d'un mois, l'on a enregistré plusieurs cas de braquages de véhicules, d’actes de banditisme, des vols à domicile et autres exactions. Cette insécurité ne laisse pas indifférentes les autorités du Guera. Face à cette situation, une rencontre d'échanges et de prise de décisions a été convoquée ce jeudi 17 juin à la mairie de Mongo, entre chefs de quartiers, de carrés, chefs de communautés, chefs de tribus et chefs de villages environnants de la ville de Mongo, pour discuter de l'insécurité et trouver une solution urgente et adéquate.
La rencontre a été présidée par le secrétaire général de la province, Djerenbeté Dingamyo. Ce dernier a affirmé que la sécurité est une affaire de tous : leaders religieux, administration et forces de sécurité, car selon lui, la population accuse les autorités lorsqu'un cas survient. Le maire de la ville de Mongo a souligné que les chefs de quartiers et de carrés doivent prendre leurs responsabilités, en dénonçant systématiquement les personnes et voitures suspectes, et en contrôlant les nouveaux arrivants.
Pour sa part, le délégué provincial de la police a relevé que les conducteurs de motos sont interpellés, du fait qu’ils parcourent toute la ville, voire la province en une journée. Cela dit, ils sont tenus de signaler des suspects auprès de l’autorité publique.
Mahamat Saleh Salim, chef de quartier au premier arrondissement, accuse les agents de sécurité de lenteur en intervention. Ces derniers réclameraient des frais d'intervention avant tout, alors que la sécurité est menacée. Le chef de quartier ajoute que les agents doivent se ressaisir pour jouer leur rôle, autrement, rien ne garantit la sécurité de la population. Un autre intervenant a interpellé les autorités, en les exhortant à redoubler d'efforts dans la zone du grand parc de la ville qui constitue l'artère du danger. Clôturant cette rencontre, Djerenbeté Dingamyo a appelé à la collaboration entre chefs de carrés et agents de sécurité.
La rencontre a été présidée par le secrétaire général de la province, Djerenbeté Dingamyo. Ce dernier a affirmé que la sécurité est une affaire de tous : leaders religieux, administration et forces de sécurité, car selon lui, la population accuse les autorités lorsqu'un cas survient. Le maire de la ville de Mongo a souligné que les chefs de quartiers et de carrés doivent prendre leurs responsabilités, en dénonçant systématiquement les personnes et voitures suspectes, et en contrôlant les nouveaux arrivants.
Pour sa part, le délégué provincial de la police a relevé que les conducteurs de motos sont interpellés, du fait qu’ils parcourent toute la ville, voire la province en une journée. Cela dit, ils sont tenus de signaler des suspects auprès de l’autorité publique.
Mahamat Saleh Salim, chef de quartier au premier arrondissement, accuse les agents de sécurité de lenteur en intervention. Ces derniers réclameraient des frais d'intervention avant tout, alors que la sécurité est menacée. Le chef de quartier ajoute que les agents doivent se ressaisir pour jouer leur rôle, autrement, rien ne garantit la sécurité de la population. Un autre intervenant a interpellé les autorités, en les exhortant à redoubler d'efforts dans la zone du grand parc de la ville qui constitue l'artère du danger. Clôturant cette rencontre, Djerenbeté Dingamyo a appelé à la collaboration entre chefs de carrés et agents de sécurité.