Dans la nuit du 15 au 16 janvier, les éléments du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) stationnés à Moskota, dans le département du Mayo Tsanaga, ont repoussé une attaque d'une importante colonne de combattants de Boko Haram.
Une attaque d'envergure repoussée
Les terroristes, lourdement armés, ont lancé une offensive d’ampleur contre le poste militaire de Moskota dans l’objectif de déstabiliser la région et de saper les efforts de l’armée camerounaise. Face à cette menace, les éléments du BIR, grâce à leur réactivité et à leur professionnalisme, ont riposté avec vigueur, mettant en déroute les assaillants.
Un bilan positif pour l’armée
Le bilan provisoire de cette confrontation est le suivant : un militaire blessé, six terroristes neutralisés et quatre armes récupérées, dont trois kalachnikovs et un lance-roquettes. Ce succès témoigne de la détermination des forces armées camerounaises à défendre l’intégrité du territoire national et à protéger les populations civiles.
Une recrudescence des attaques
Ces derniers jours, les attaques de Boko Haram se sont intensifiées dans la région de l’Extrême-Nord. La semaine dernière, trois militaires avaient déjà perdu la vie lors d’une autre attaque. Cette recrudescence de la violence s’explique par la volonté des terroristes de maintenir une pression sur les forces de défense et de semer la terreur parmi les populations civiles.
Une lutte sans merci. Face à cette menace persistante, l’armée camerounaise, appuyée par les forces de la Force Mixte Multinationale (MNJTF), poursuit ses opérations de contre-insurrection. Les autorités appellent la population à la vigilance et à collaborer avec les forces de sécurité en dénonçant toute activité suspecte.