La population a commencé à manifester contre le rafle des véhicules opérée par les forces de l’ordre. Elle estime ne pas avoir été avisée sur le mobile de la rafle.
Selon un communiqué portant la signature du secrétaire général provincial, Pargue Dieudonne Jacques, il est porté à la connaissance de tous les usagers de véhicules que pour des raisons de sécurité, le contrôle qui se fait actuellement concerne uniquement les propriétaires des engins qui n’ont aucune pièce et ne respectent pas la décision relative à l’interdiction des véhicules à vitres teintées et de couleurs similaires aux véhicules militaires qui sèment la confusion.
Le communiqué signé du secrétaire général de la province précise que le gouverneur du Borkou tient au respect et à la bonne compréhension de cette décision. Le maire de la ville de Faya Largeau, Herendji Abakar, a informé dans un communiqué, sur instruction du gouverneur de la province de Borkou, la population de sa circonscription en général et plus particulièrement les détenteurs des véhicules civils de marque de marque Toyota de couleur Kaki ou gris de changer en couleur blanche afin d’éviter la confusion entre les véhicules civiles et militaires.
Selon le maire de la ville, un délai d’un mois est accordé aux propriétaires des véhicules à compter du 12/11/2021 jusqu’au 12/12/2021. « Pour tous ceux qui ne changeront pas la couleur de leurs véhicules avant cette date, leurs véhicules seront saisis et sévèrement amendés lors des contrôles qui commenceront », prévient-il. Pourtant, les contrôles ont immédiatement commencé, sans attendre la date butoir du 12 décembre.
Ce mouvement d’humeur de la population est parti de la confusion créée par les communiqués du secrétariat général de la province et du maire de la ville de Faya Largeau qui ont tous agi sur instruction du gouverneur de la province de Borkou, selon les deux documents consultés par Alwihda info.
Les citoyens ont manifesté pour exiger le départ du gouverneur de la province de Borkou, Ismat Issack, et exiger la restitution des véhicules raflés par les forces de l’ordre. Des pneus ont été brûlés et des marchés sont fermés tandis que la tension prévalait depuis deux jours dans la ville de Faya où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour tenter de disperser des manifestants déterminés.
Des tirs à balle réelle ont coûté la vie à un manifestant. Deux autres ont été blessés hier soir.
Selon un communiqué portant la signature du secrétaire général provincial, Pargue Dieudonne Jacques, il est porté à la connaissance de tous les usagers de véhicules que pour des raisons de sécurité, le contrôle qui se fait actuellement concerne uniquement les propriétaires des engins qui n’ont aucune pièce et ne respectent pas la décision relative à l’interdiction des véhicules à vitres teintées et de couleurs similaires aux véhicules militaires qui sèment la confusion.
Le communiqué signé du secrétaire général de la province précise que le gouverneur du Borkou tient au respect et à la bonne compréhension de cette décision. Le maire de la ville de Faya Largeau, Herendji Abakar, a informé dans un communiqué, sur instruction du gouverneur de la province de Borkou, la population de sa circonscription en général et plus particulièrement les détenteurs des véhicules civils de marque de marque Toyota de couleur Kaki ou gris de changer en couleur blanche afin d’éviter la confusion entre les véhicules civiles et militaires.
Selon le maire de la ville, un délai d’un mois est accordé aux propriétaires des véhicules à compter du 12/11/2021 jusqu’au 12/12/2021. « Pour tous ceux qui ne changeront pas la couleur de leurs véhicules avant cette date, leurs véhicules seront saisis et sévèrement amendés lors des contrôles qui commenceront », prévient-il. Pourtant, les contrôles ont immédiatement commencé, sans attendre la date butoir du 12 décembre.
Ce mouvement d’humeur de la population est parti de la confusion créée par les communiqués du secrétariat général de la province et du maire de la ville de Faya Largeau qui ont tous agi sur instruction du gouverneur de la province de Borkou, selon les deux documents consultés par Alwihda info.
Les citoyens ont manifesté pour exiger le départ du gouverneur de la province de Borkou, Ismat Issack, et exiger la restitution des véhicules raflés par les forces de l’ordre. Des pneus ont été brûlés et des marchés sont fermés tandis que la tension prévalait depuis deux jours dans la ville de Faya où les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour tenter de disperser des manifestants déterminés.
Des tirs à balle réelle ont coûté la vie à un manifestant. Deux autres ont été blessés hier soir.