Dans un communiqué rendu public ce 15 juillet 2021, et signé de son secrétaire général, Abba Daoud Nandjere, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET) prend position au sujet de l’opération de démantèlement des bandits, entreprise dans les communes d’arrondissement de la ville de Ndjamena. « Depuis quelques jours, pour la sécurité urbaine avancée, le gouvernement, en accord avec les communes d’arrondissement, mène une opération de démantèlement des nids des bandits établis dans certains arrondissements et singulièrement le 8ème. Ce qu’il convient de féliciter et d’encourager », dit le communiqué de presse.
Cependant, l’ADHET s’appuie sur l’opération qui a consisté à raser tout un quartier, en l’occurrence le quartier Roma le lundi 12 juillet 2021. « Ainsi, cette opération a créé de malheurs sociaux graves laissant femmes, enfants et personnes du 3èmeâge et malades, sans abris et sans aucune mesure d’accompagnement », estime t-elle. L’Alliance reconnait certes que cette opération est nécessaire, de manière globale, mais regrette que dans un contexte où les bandits se confondent avec les populations, « les mesures sécuritaires ne peuvent avoir plus d’impacts et de résultats, que si elles sont accompagnées de stratégies idoines, avec la collaboration accrue des populations ».
C’est pourquoi, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad appelle les communes d’arrondissement à travers leurs services sociaux, à mettre en œuvre des plans d’urgence sociaux. Tout en dénonçant la méthode et la période choisie, l’Alliance appelle le ministère de la Sécurité publique, à travers ses dix commissariats de sécurité publique, ainsi que les renseignements généraux, à travailler en collaboration avec les chefs de carrés et de quartiers, à l’effet de ficher, interpeller facilement les bandits et de démanteler leurs réseaux. Par ailleurs, il importe de procéder au relogement des victimes innocentes.
« Ce n’est pas en rasant un quartier qu’on peut mettre fin au banditisme, puisque les bandits ne sont pas arrêtés. Et ils trouveront toujours d’autres bases-arrière pour se reloger et opérer », regrette l’ADHET.
Cependant, l’ADHET s’appuie sur l’opération qui a consisté à raser tout un quartier, en l’occurrence le quartier Roma le lundi 12 juillet 2021. « Ainsi, cette opération a créé de malheurs sociaux graves laissant femmes, enfants et personnes du 3èmeâge et malades, sans abris et sans aucune mesure d’accompagnement », estime t-elle. L’Alliance reconnait certes que cette opération est nécessaire, de manière globale, mais regrette que dans un contexte où les bandits se confondent avec les populations, « les mesures sécuritaires ne peuvent avoir plus d’impacts et de résultats, que si elles sont accompagnées de stratégies idoines, avec la collaboration accrue des populations ».
C’est pourquoi, l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad appelle les communes d’arrondissement à travers leurs services sociaux, à mettre en œuvre des plans d’urgence sociaux. Tout en dénonçant la méthode et la période choisie, l’Alliance appelle le ministère de la Sécurité publique, à travers ses dix commissariats de sécurité publique, ainsi que les renseignements généraux, à travailler en collaboration avec les chefs de carrés et de quartiers, à l’effet de ficher, interpeller facilement les bandits et de démanteler leurs réseaux. Par ailleurs, il importe de procéder au relogement des victimes innocentes.
« Ce n’est pas en rasant un quartier qu’on peut mettre fin au banditisme, puisque les bandits ne sont pas arrêtés. Et ils trouveront toujours d’autres bases-arrière pour se reloger et opérer », regrette l’ADHET.