L’intégration à la fonction publique "doit se faire à travers une plateforme numérique sécurisée qui, techniquement prend en compte les compétences et les dates des demandes", recommande le Centre d'études pour le développement et la prévention de l'extrémisme (CEDPE) dans une étude publiée la semaine dernière, intitulée "pour une transition apaisée et réussie". Une telle plateforme permettrait de mettre en place un système transparent et fluide.
L’intégration des jeunes à la fonction publique dont a fait montre le défunt président Idriss Deby "est un mythe pour certains et une réalité pour d’autres" car "force est de constater que pour avoir accès à la fonction publique et y être intégré, il est question d’avoir une connaissance ou un proche cadre haut placé dans les ministères pour se faire intégrer facilement ; soit de débourser une somme allant de 100 000 FCFA à 500.000 Fcfa pour négocier une intégration", explique l'étude. Le processus de recrutement des 20.000 jeunes à la fonction publique avait d'ailleurs été suspendu par le défunt président Idriss Deby pour cette raison. Au 31 décembre 2020, le taux d'intégration était de 32,98%.
"Les nominations aux postes de responsabilités se font par affinité voire de manière clanique, ethnique ou politique. Pour avoir un poste important, il faut prêter allégeance au parti au pouvoir. La majorité de ces personnes qui occupent les grands postes de responsabilité sont analphabètes. On comprend donc que les analphabètes sont privilégiés au détriment des intellectuels", relève l'étude du CEDPE.
Dans un rapport d’enquête conduite par le Laboratoire d’étude et de recherche en économie appliquée et gestion (LAEREAG) de l’université de N’Djamena, il ressort que 35% de chômeurs au Tchad sont ceux ayant suivi une formation dans le domaine des sciences sociales, du commerce et du droit.
Selon la même étude, on note une prédominance du chômage dans le rang des diplômés du niveau supérieur. Au moins 74% des jeunes ayant une formation supérieure sont touchés par le chômage. Ils sont suivis par ceux ayant un niveau secondaire général (19,36%) et ceux du secondaire technique (3,64%). L’analyse du chômage montre que la majorité des chômeurs ont la tranche d’âge entre 25-30 ans.
L’intégration des jeunes à la fonction publique dont a fait montre le défunt président Idriss Deby "est un mythe pour certains et une réalité pour d’autres" car "force est de constater que pour avoir accès à la fonction publique et y être intégré, il est question d’avoir une connaissance ou un proche cadre haut placé dans les ministères pour se faire intégrer facilement ; soit de débourser une somme allant de 100 000 FCFA à 500.000 Fcfa pour négocier une intégration", explique l'étude. Le processus de recrutement des 20.000 jeunes à la fonction publique avait d'ailleurs été suspendu par le défunt président Idriss Deby pour cette raison. Au 31 décembre 2020, le taux d'intégration était de 32,98%.
"Les nominations aux postes de responsabilités se font par affinité voire de manière clanique, ethnique ou politique. Pour avoir un poste important, il faut prêter allégeance au parti au pouvoir. La majorité de ces personnes qui occupent les grands postes de responsabilité sont analphabètes. On comprend donc que les analphabètes sont privilégiés au détriment des intellectuels", relève l'étude du CEDPE.
Dans un rapport d’enquête conduite par le Laboratoire d’étude et de recherche en économie appliquée et gestion (LAEREAG) de l’université de N’Djamena, il ressort que 35% de chômeurs au Tchad sont ceux ayant suivi une formation dans le domaine des sciences sociales, du commerce et du droit.
Selon la même étude, on note une prédominance du chômage dans le rang des diplômés du niveau supérieur. Au moins 74% des jeunes ayant une formation supérieure sont touchés par le chômage. Ils sont suivis par ceux ayant un niveau secondaire général (19,36%) et ceux du secondaire technique (3,64%). L’analyse du chômage montre que la majorité des chômeurs ont la tranche d’âge entre 25-30 ans.