Le président de la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH), Djidda Oumar Mahamat, a saisi le 6 novembre 2020 par courrier n°194 la direction générale de l'Agence nationale de la sécurité (ANS) -services spéciaux- afin de "visiter" des "prisons secrètes non identifiées".
Le gouvernement a réagi samedi par la voix du ministre de la Communication Chérif Mahamat Zene, estimant qu'il ne "s'agit nullement de prisons secrètes". Selon le ministre, "il n'est pas de la compétence d'un président de la CNDH de parler des "prisons secrètes non identifiées" avant même que les services concernés saisis ne lui répondent".
Il ajoute que "deux lieux de détention de l'ANS" sont "qualifiés abusivement de cachots ou de prisons secrètes". Ces lieux "accueillent parfois sous mandat judiciaire et pour des impératifs sécuritaires et/ou des prisonniers qui présentent ou contre lesquelles pèse une menace", indique le gouvernement.
"Les membres de la CNDH sont invités à visiter à tout moment ces lieux pour constater de visu la réalité et de s'informer auprès de la justice en vue d'apprécier la situation en toute objectivité", précise Chérif Mahamat Zene.
Des révélations de la CTDDH
Depuis quelques mois, la Convention tchadienne des droits de l'Homme (CTDDH) fait des révélations inquiétantes sur des personnes qui seraient détenues dans des prisons secrètes sans jugement, avec des listes de noms à l'appui.
Récemment, des vidéos ont fuité sur les réseaux sociaux montrant des personnes qui seraient détenues dans des prisons non officielles.
Le gouvernement a réagi samedi par la voix du ministre de la Communication Chérif Mahamat Zene, estimant qu'il ne "s'agit nullement de prisons secrètes". Selon le ministre, "il n'est pas de la compétence d'un président de la CNDH de parler des "prisons secrètes non identifiées" avant même que les services concernés saisis ne lui répondent".
Il ajoute que "deux lieux de détention de l'ANS" sont "qualifiés abusivement de cachots ou de prisons secrètes". Ces lieux "accueillent parfois sous mandat judiciaire et pour des impératifs sécuritaires et/ou des prisonniers qui présentent ou contre lesquelles pèse une menace", indique le gouvernement.
"Les membres de la CNDH sont invités à visiter à tout moment ces lieux pour constater de visu la réalité et de s'informer auprès de la justice en vue d'apprécier la situation en toute objectivité", précise Chérif Mahamat Zene.
Des révélations de la CTDDH
Depuis quelques mois, la Convention tchadienne des droits de l'Homme (CTDDH) fait des révélations inquiétantes sur des personnes qui seraient détenues dans des prisons secrètes sans jugement, avec des listes de noms à l'appui.
Récemment, des vidéos ont fuité sur les réseaux sociaux montrant des personnes qui seraient détenues dans des prisons non officielles.