Après sa mise en place, la Commission nationale chargée d'organiser le référendum constitutionnel est contestée en raison de sa composition. La veille, l'ancien Premier ministre de la transition, Pahimi Padaké, a vainement demandé la révision des décrets créant la commission et nommant ses membres. Selon Pahimi Padacké Albert, dans un contexte où le sentiment d'exclusion s'accentue dans le pays, le référendum sur la forme de l'État doit faire l'objet d'un large consensus national quant à la forme et au fond. "L'organisation du référendum concerne la coexistence paisible et nécessite donc un consensus", a-t-il déclaré. Il a également ajouté que cette démarche jette un doute sur la volonté du gouvernement de tenir des élections libres, transparentes et honnêtes. "La composition de cette commission, décidée par des institutions et excluant les principales formations politiques et les principales organisations de la société civile, suscite des inquiétudes quant aux intentions sous-jacentes", a déclaré le président national du parti Les Démocrates, Avocksouma Djona Atchenemou.
Les partis politiques opposés à la transition considèrent que, à travers la Conorec, la volonté de la transition actuelle n'est pas d'engager des réformes pour un retour à l'ordre constitutionnel, mais d'établir un système de pérennisation du pouvoir personnel. "Le plan artificiel est déjà en cours d'exécution avec l'édiction de l'ordonnance créant la commission et la nomination de ses membres par décret en janvier 2023", ont constaté les partis opposés à la transition. Ils soulignent que pour la mise en place d'un organe aussi important, un consensus politique large est requis et s'impose aux autorités de la transition, surtout dans un contexte de manque de légitimité constitutionnelle pour convoquer un référendum.
Pour le Parti Socialiste sans Frontières (PSF), "la junte, dans sa marche pour conserver le pouvoir d'État, a déjà mis en place sa machine de fraude électorale". Cette commission pour le Parti Socialiste sans Frontières est composée uniquement des dirigeants du régime et il est donc clair que la junte reste dans sa logique exclusive d'organiser des élections frauduleuses à son avantage.
Le PSF dit rejeter cette commission unilatérale et informe l'opinion nationale et internationale qu'il ne reconnaîtra pas les résultats provenant d'un référendum organisé par une telle commission. La lutte continue de plus belle car le PSF affirme que dans les jours à venir, "des actions citoyennes vont reprendre pour obliger la junte à accepter les conditions pour un nouveau processus plus transparent et inclusif".
Les partis politiques opposés à la transition considèrent que, à travers la Conorec, la volonté de la transition actuelle n'est pas d'engager des réformes pour un retour à l'ordre constitutionnel, mais d'établir un système de pérennisation du pouvoir personnel. "Le plan artificiel est déjà en cours d'exécution avec l'édiction de l'ordonnance créant la commission et la nomination de ses membres par décret en janvier 2023", ont constaté les partis opposés à la transition. Ils soulignent que pour la mise en place d'un organe aussi important, un consensus politique large est requis et s'impose aux autorités de la transition, surtout dans un contexte de manque de légitimité constitutionnelle pour convoquer un référendum.
Pour le Parti Socialiste sans Frontières (PSF), "la junte, dans sa marche pour conserver le pouvoir d'État, a déjà mis en place sa machine de fraude électorale". Cette commission pour le Parti Socialiste sans Frontières est composée uniquement des dirigeants du régime et il est donc clair que la junte reste dans sa logique exclusive d'organiser des élections frauduleuses à son avantage.
Le PSF dit rejeter cette commission unilatérale et informe l'opinion nationale et internationale qu'il ne reconnaîtra pas les résultats provenant d'un référendum organisé par une telle commission. La lutte continue de plus belle car le PSF affirme que dans les jours à venir, "des actions citoyennes vont reprendre pour obliger la junte à accepter les conditions pour un nouveau processus plus transparent et inclusif".