La maire 2ème adjointe de la commune de Moundou, Mme. Dotelambaye Isabelle. © Golmem Ali/Alwihda Info
La maire 2ème adjointe de la commune de Moundou, Mme. Dotelambaye Isabelle, a suspendu le 16 octobre par arrêté, le secrétaire général de la mairie Alladoum Mabairam, pour comportement déviant et insubordination caractérisée et répétée à l'encontre des chefs hiérarchiques ("menaces, injures publiques, zèle inadmissible, manque de respect envers les chefs de services et agents", etc).
Cette suspension a été suivie d'un arrêté du secrétaire du département du Lac Wey, Djasnan Diondi, qui a annulé la mesure disciplinaire le même jour.
Samedi, la maire 2ème adjointe Mme. Dotelambaye Isabelle a réagi à cette annulation en estimant qu'elle n'y tient pas compte. Elle estime qu'elle a les prérogatives de suspendre, conformément à la Loi n°02 du 16 février 2020 et que la mesure "ne viole pas les dispositions légales de nature à susciter l'intervention illico presto de l'autorité de tutelle".
Elle dénonce une attitude "partisane" visant à "troubler le bon fonctionnement des services de la commune et en même temps la détruire".
Mme. Dotelambaye Isabelle informe que "quel que soit le soutien dont il bénéficie, l'arrêté de suspension reste, demeure et produira tous ses effets jusqu'à preuve du contraire car la suspension du secrétaire général de la mairie relève d'une mesure disciplinaire et ne saurait être annulée par Djasnan Djondi, fut-il secrétaire général département ou préfet intérimaire".
Cette suspension a été suivie d'un arrêté du secrétaire du département du Lac Wey, Djasnan Diondi, qui a annulé la mesure disciplinaire le même jour.
Samedi, la maire 2ème adjointe Mme. Dotelambaye Isabelle a réagi à cette annulation en estimant qu'elle n'y tient pas compte. Elle estime qu'elle a les prérogatives de suspendre, conformément à la Loi n°02 du 16 février 2020 et que la mesure "ne viole pas les dispositions légales de nature à susciter l'intervention illico presto de l'autorité de tutelle".
Elle dénonce une attitude "partisane" visant à "troubler le bon fonctionnement des services de la commune et en même temps la détruire".
Mme. Dotelambaye Isabelle informe que "quel que soit le soutien dont il bénéficie, l'arrêté de suspension reste, demeure et produira tous ses effets jusqu'à preuve du contraire car la suspension du secrétaire général de la mairie relève d'une mesure disciplinaire et ne saurait être annulée par Djasnan Djondi, fut-il secrétaire général département ou préfet intérimaire".