L’élevage est un pilier de l’économie nationale. Le cheptel tchadien compte plus de 100 millions de têtes de bétail selon le dernier recensement général de l'élevage. Ce chiffre montre le rôle que peut jouer l’élevage dans le dynamisme de l’économie tchadienne. La maitrise du secteur par les autorités et les acteurs eux-mêmes permet non seulement de renforcer l’économie mais d’atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD). Ce thème, développé par M. Remy Courcier du Programme d'appui structurant de développement pastoral (PASTOR), a été au menu d'un l’atelier.
Les ODD sont regroupés en trois groupes : ceux qui décrivent les aspirations de la population humaine ; ceux qui décrivent les exigences environnementales et de la planète, et ceux qui décrivent les procédés souhaitables permettant d’atteindre un meilleur équilibre. L’importance et la contribution de l’élevage dans l’atteinte des ODD se trouvent dans chacune de ces ramifications. C’est un secteur pourvoyeur d’emplois et qui contribue à l’émancipation des hommes et femmes grâce aux revenus générés par la vente des produits animaliers.
Parmi les éleveurs, rares sont des pauvres et des miséreux. Même les agriculteurs pauvres sortent de la misère grâce à leur petit élevage. En finir avec la pauvreté est un principe fondamental des ODD.
En finir avec la faim
Les agriculteurs gèrent leur soudure en vendant poulets, cabris et moutons pour acheter des céréales. La commercialisation et l’autoconsommation de lait aident les pasteurs à subvenir à leurs divers besoins.
Les pratiques de consommation et de production des éleveurs n’exigent pas l’utilisation de ressources non renouvelables (énergie, eau,...), ne détruisent pas les ressources naturelles et ne polluent pas. L’élevage permet à cet effet une croissance économique, soutenue, partagée et durable. Aussi, les éleveurs exploitent mais respectent les écosystèmes. Ils ne déboisent pas. Même s’ils coupent certaines branches, leur impact sur les pâturages est neutre ou positif (dissémination des semences, fertilisation,...). Le bilan carbone est équilibré. L’élevage se pratique dans un écosystème terrestre préservé et restauré.
La production animale venant surtout de l’élevage pastoral est pour le Tchad une richesse qui fait vivre une part importante de la population (40% de la population totale : pasteurs, agro-pasteurs, commerçants bouchers, grilleurs, fonctionnaires grâce aux taxes…). Une source de nourriture stable, de qualité et pas chère pour la population. Un système de production naturel, durable et neutre en termes de gaz à effets de serre, ne produisant aucune pollution.
L’élevage permet surtout une exportation de grande ampleur qui est garantie sur le long terme par les capacités de paiement des populations voisines (Nigeria Cameroun, RCA, Congo, Lybie, Egypte, pays pétroliers...) et par l’ampleur de certaines zones qui ne se réduisent que lentement et qui pourront être renforcées par des intensifications des productions fourragères.
Le développement du secteur de l’élevage permet d’inscrire le Tchad sur la droite ligne d’un développement qui prend en compte le respect de l’homme et de son environnement contrairement au pétrole.
Les ODD sont regroupés en trois groupes : ceux qui décrivent les aspirations de la population humaine ; ceux qui décrivent les exigences environnementales et de la planète, et ceux qui décrivent les procédés souhaitables permettant d’atteindre un meilleur équilibre. L’importance et la contribution de l’élevage dans l’atteinte des ODD se trouvent dans chacune de ces ramifications. C’est un secteur pourvoyeur d’emplois et qui contribue à l’émancipation des hommes et femmes grâce aux revenus générés par la vente des produits animaliers.
Parmi les éleveurs, rares sont des pauvres et des miséreux. Même les agriculteurs pauvres sortent de la misère grâce à leur petit élevage. En finir avec la pauvreté est un principe fondamental des ODD.
En finir avec la faim
Les agriculteurs gèrent leur soudure en vendant poulets, cabris et moutons pour acheter des céréales. La commercialisation et l’autoconsommation de lait aident les pasteurs à subvenir à leurs divers besoins.
Les pratiques de consommation et de production des éleveurs n’exigent pas l’utilisation de ressources non renouvelables (énergie, eau,...), ne détruisent pas les ressources naturelles et ne polluent pas. L’élevage permet à cet effet une croissance économique, soutenue, partagée et durable. Aussi, les éleveurs exploitent mais respectent les écosystèmes. Ils ne déboisent pas. Même s’ils coupent certaines branches, leur impact sur les pâturages est neutre ou positif (dissémination des semences, fertilisation,...). Le bilan carbone est équilibré. L’élevage se pratique dans un écosystème terrestre préservé et restauré.
La production animale venant surtout de l’élevage pastoral est pour le Tchad une richesse qui fait vivre une part importante de la population (40% de la population totale : pasteurs, agro-pasteurs, commerçants bouchers, grilleurs, fonctionnaires grâce aux taxes…). Une source de nourriture stable, de qualité et pas chère pour la population. Un système de production naturel, durable et neutre en termes de gaz à effets de serre, ne produisant aucune pollution.
L’élevage permet surtout une exportation de grande ampleur qui est garantie sur le long terme par les capacités de paiement des populations voisines (Nigeria Cameroun, RCA, Congo, Lybie, Egypte, pays pétroliers...) et par l’ampleur de certaines zones qui ne se réduisent que lentement et qui pourront être renforcées par des intensifications des productions fourragères.
Le développement du secteur de l’élevage permet d’inscrire le Tchad sur la droite ligne d’un développement qui prend en compte le respect de l’homme et de son environnement contrairement au pétrole.