Le constat est clair : l'espace musical tchadien est envahi par les sonorités étrangères, notamment celles de la Côte d'Ivoire, du Nigeria, du Cameroun, du Congo RDC, du Soudan, ainsi que par le rap français et américain, pour ne citer que quelques exemples.
Ces musiques sont largement préférées par la jeunesse tchadienne, au détriment des œuvres locales. Bien que les tendances musicales varient du nord au sud du pays, les styles les plus populaires proviennent de l’étranger.
La raison principale : la qualité sonore, le style et les thèmes abordés par les artistes locaux ne semblent pas attirer les mélomanes. Il n’est pas rare de voir certains jeunes se défouler au rythme du rap français, américain ou des chansons nigérianes, sans même comprendre les paroles.
Pour beaucoup de jeunes, le constat est le même : « Les artistes locaux manquent d’engagement, ils ne chantent pas pour éveiller la jeunesse. Les chansons tournent toujours autour des mêmes thèmes : l’amour, l’argent, le sexe, l’alcool. Et parfois, on ne comprend même pas ce qu'ils chantent. La majorité, c'est du copier-coller », affirment-ils.
À tort ou à raison, la scène musicale tchadienne n’est pas aussi médiocre qu’on pourrait le croire : certaines œuvres locales sont appréciées hors des frontières. Mais au-delà des critiques, les artistes font face à des défis dans la production de leur musique.
Une question persiste : les gens sont-ils conscients de l’impact de la musique sur la société ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de pointer du doigt les médias nationaux qui ne diffusent pas suffisamment la musique locale. Bien que la qualité soit un défi, la promotion en est un autre.
Comme le souligne Jean Kevin, alias Hadre Dounia, un promoteur culturel, « la jeunesse tchadienne est exposée quotidiennement à la musique étrangère à travers les radios, les bars et les boîtes de nuit. À force d'écouter, on finit par aimer. Voilà le problème de la musique tchadienne », explique-t-il.
Toutefois, il est important que les artistes locaux produisent des œuvres de qualité. Quoiqu’il en soit, on ne peut pas obliger les jeunes à consommer ce qu’ils n’apprécient pas. Mais une bonne qualité s'imposer.
Et les médias doivent jouer aussi ce rôle de promotion, en diffusant les œuvres musicales tchadiennes, et cela est très important.
Ces musiques sont largement préférées par la jeunesse tchadienne, au détriment des œuvres locales. Bien que les tendances musicales varient du nord au sud du pays, les styles les plus populaires proviennent de l’étranger.
La raison principale : la qualité sonore, le style et les thèmes abordés par les artistes locaux ne semblent pas attirer les mélomanes. Il n’est pas rare de voir certains jeunes se défouler au rythme du rap français, américain ou des chansons nigérianes, sans même comprendre les paroles.
Pour beaucoup de jeunes, le constat est le même : « Les artistes locaux manquent d’engagement, ils ne chantent pas pour éveiller la jeunesse. Les chansons tournent toujours autour des mêmes thèmes : l’amour, l’argent, le sexe, l’alcool. Et parfois, on ne comprend même pas ce qu'ils chantent. La majorité, c'est du copier-coller », affirment-ils.
À tort ou à raison, la scène musicale tchadienne n’est pas aussi médiocre qu’on pourrait le croire : certaines œuvres locales sont appréciées hors des frontières. Mais au-delà des critiques, les artistes font face à des défis dans la production de leur musique.
Une question persiste : les gens sont-ils conscients de l’impact de la musique sur la société ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de pointer du doigt les médias nationaux qui ne diffusent pas suffisamment la musique locale. Bien que la qualité soit un défi, la promotion en est un autre.
Comme le souligne Jean Kevin, alias Hadre Dounia, un promoteur culturel, « la jeunesse tchadienne est exposée quotidiennement à la musique étrangère à travers les radios, les bars et les boîtes de nuit. À force d'écouter, on finit par aimer. Voilà le problème de la musique tchadienne », explique-t-il.
Toutefois, il est important que les artistes locaux produisent des œuvres de qualité. Quoiqu’il en soit, on ne peut pas obliger les jeunes à consommer ce qu’ils n’apprécient pas. Mais une bonne qualité s'imposer.
Et les médias doivent jouer aussi ce rôle de promotion, en diffusant les œuvres musicales tchadiennes, et cela est très important.