Si la musique est considérée comme une distraction pour certains peuples du monde, au Tchad, elle est perçue autrement. C'est un art qui est présent à toutes les étapes de la vie. Qu'elle soit traditionnelle ou moderne, la musique a une valeur au-delà du loisir, dans les différentes communautés. La musique a été bien valorisée dans le Tchad ancien. Elle avait une vertu considérablement sociale et une portée culturelle. Les récits et traditions montrent que la musique a toujours servi durant les travaux champêtres, les rituels traditionnels, les grands événements à caractère public, les combats et luttes traditionnels, les périodes de réconciliation et de deuil.
Les Tchadiens, dans leur ensemble, ont conçu la musique comme un moyen d'encouragement, un instrument de paix, de consolation et de prière. Elle représente aussi l'identité de chaque communauté. Pour le promoteur culturel Maskemngar Djimoudangar, alias Djim-Black, « c'est vraiment le cas.
Dans le Tchad ancien, chaque communauté avait sa musique et celle-ci était orientée vers différentes activités. Il n'y a pas d'activités dans les communautés tchadiennes qui se passent sans musique. Il y a des musiques de deuil, des musiques de travaux champêtres, des musiques de réjouissance populaire, des musiques de rituels, des musiques initiatiques, etc.
Donc, la vie de toutes les communautés est accompagnée de la musique et elle est diversifiée par différents événements. Par exemple, la musique initiatique féminine où, quand ça se passe, aucun homme ne peut danser même si les instrumentistes sont des hommes. Il y a aussi des musiques initiatiques masculines qui ne concernent que les hommes. Il y a également des musiques funèbres, des musiques de récoltes, d'abattage, certaines sont exécutées le jour, d'autres la nuit, et d'autres encore en brousse. »
Malgré le temps passé, la musique n'a pas perdu sa valeur dans la société tchadienne. Il n'est pas rare de constater la présence et l'influence de la musique sur le vécu des communautés. Oui ! La musique crée de l'ambiance et de la vibration lorsqu'elle résonne dans les bars, à l'église et lors des événements de brassage social. Elle est devenue aujourd'hui ce que Karl Marx appelle « l'opium du peuple », lorsqu'il parlait de la religion.
Des plus petits aux plus grands, des plus jeunes aux plus vieux, tout le monde aime écouter de la musique, la pratiquer et danser. Chacun l'écoute et la pratique à sa manière, et selon ses moyens. Il est quasiment impossible de passer toute une journée sans écouter un son musical autour de soi. Les célébrations religieuses, les festivals, les contes traditionnels, etc., sont souvent marqués par la musique.
Pour preuve, les artistes tchadiens célèbrent souvent avec beaucoup de zèle la fête de la musique qui se commémore chaque 21 juin. Dans les systèmes éducatifs et de formation, cet art garde toujours sa place. Beaucoup de chercheurs attestent que la musique stimule l'esprit.
À l'instar des peuples du monde, les Tchadiens se servent de la musique comme une plateforme de discussion sur l'évolution sociale. Elle rassemble les jeunes, unit les communautés et véhicule les cultures au Tchad. « La musique Sai et de lutte par exemple, on peut aller d'un village à un autre ou être invité d'un village à un autre pour les exécuter et cela amène le brassage et la cohésion sociale », complète Djim-Black.
Certains établissements ont inséré la musique dans le programme scolaire. Comme le conseillait Platon, « la bonne musique » doit être enseignée aux jeunes qui deviendront les « guides » de la société. C'est un art qui a une bienfaisance physique et mentale. Au Tchad, les événements publics comme les concerts sont une occasion de passer des messages, car ils ont une grande influence sur la communauté.
La musique développe une vertu que les autres n'ont pas : elle adoucit les mœurs et influence les comportements, ainsi que les émotions. Ce qui est vrai, c'est que la musique évoque, provoque, accompagne, structure le temps et oriente dans le temps. Même si elle ne possède pas un sens explicite, elle annonce une tonalité affective. Au sein des communautés tchadiennes, la musique révèle plus l'expression que la signification.
Si nous reconnaissons que la musique est un véritable tremplin des valeurs socio-culturelles dans la société tchadienne, reconnaissons aussi qu'elle va au-delà de la sécrétion d'hormones du plaisir, parce qu'elle devient, de ce fait, un excellent outil thérapeutique, de cohésion sociale et le garant de l'identité des peuples tchadiens.
Les Tchadiens, dans leur ensemble, ont conçu la musique comme un moyen d'encouragement, un instrument de paix, de consolation et de prière. Elle représente aussi l'identité de chaque communauté. Pour le promoteur culturel Maskemngar Djimoudangar, alias Djim-Black, « c'est vraiment le cas.
Dans le Tchad ancien, chaque communauté avait sa musique et celle-ci était orientée vers différentes activités. Il n'y a pas d'activités dans les communautés tchadiennes qui se passent sans musique. Il y a des musiques de deuil, des musiques de travaux champêtres, des musiques de réjouissance populaire, des musiques de rituels, des musiques initiatiques, etc.
Donc, la vie de toutes les communautés est accompagnée de la musique et elle est diversifiée par différents événements. Par exemple, la musique initiatique féminine où, quand ça se passe, aucun homme ne peut danser même si les instrumentistes sont des hommes. Il y a aussi des musiques initiatiques masculines qui ne concernent que les hommes. Il y a également des musiques funèbres, des musiques de récoltes, d'abattage, certaines sont exécutées le jour, d'autres la nuit, et d'autres encore en brousse. »
Malgré le temps passé, la musique n'a pas perdu sa valeur dans la société tchadienne. Il n'est pas rare de constater la présence et l'influence de la musique sur le vécu des communautés. Oui ! La musique crée de l'ambiance et de la vibration lorsqu'elle résonne dans les bars, à l'église et lors des événements de brassage social. Elle est devenue aujourd'hui ce que Karl Marx appelle « l'opium du peuple », lorsqu'il parlait de la religion.
Des plus petits aux plus grands, des plus jeunes aux plus vieux, tout le monde aime écouter de la musique, la pratiquer et danser. Chacun l'écoute et la pratique à sa manière, et selon ses moyens. Il est quasiment impossible de passer toute une journée sans écouter un son musical autour de soi. Les célébrations religieuses, les festivals, les contes traditionnels, etc., sont souvent marqués par la musique.
Pour preuve, les artistes tchadiens célèbrent souvent avec beaucoup de zèle la fête de la musique qui se commémore chaque 21 juin. Dans les systèmes éducatifs et de formation, cet art garde toujours sa place. Beaucoup de chercheurs attestent que la musique stimule l'esprit.
À l'instar des peuples du monde, les Tchadiens se servent de la musique comme une plateforme de discussion sur l'évolution sociale. Elle rassemble les jeunes, unit les communautés et véhicule les cultures au Tchad. « La musique Sai et de lutte par exemple, on peut aller d'un village à un autre ou être invité d'un village à un autre pour les exécuter et cela amène le brassage et la cohésion sociale », complète Djim-Black.
Certains établissements ont inséré la musique dans le programme scolaire. Comme le conseillait Platon, « la bonne musique » doit être enseignée aux jeunes qui deviendront les « guides » de la société. C'est un art qui a une bienfaisance physique et mentale. Au Tchad, les événements publics comme les concerts sont une occasion de passer des messages, car ils ont une grande influence sur la communauté.
La musique développe une vertu que les autres n'ont pas : elle adoucit les mœurs et influence les comportements, ainsi que les émotions. Ce qui est vrai, c'est que la musique évoque, provoque, accompagne, structure le temps et oriente dans le temps. Même si elle ne possède pas un sens explicite, elle annonce une tonalité affective. Au sein des communautés tchadiennes, la musique révèle plus l'expression que la signification.
Si nous reconnaissons que la musique est un véritable tremplin des valeurs socio-culturelles dans la société tchadienne, reconnaissons aussi qu'elle va au-delà de la sécrétion d'hormones du plaisir, parce qu'elle devient, de ce fait, un excellent outil thérapeutique, de cohésion sociale et le garant de l'identité des peuples tchadiens.