La circulation des personnes et des biens entre les deux pays devrait entrainer une légère baisse de prix de certains produits alimentaires ; ce qui n'est pourtant pas le cas. Malgré que les petits commerces aient repris, pour faire entre ses produits alimentaires, il faut passer par plusieurs prélèvements à la fois. On peut facilement dépenser 178.000 Fcfa pour un camion de six roues, explique Adeline, grossiste de fruits.
Les taxes énormes nous empêchent de baisse le prix des plantains, ananas, avocats et autres produits, ajoute-t-elle. Il est à noter que plusieurs services sont à l’entrée de la frontière, ce qui ne facilite pas la fluidité de la circulation des produits alimentaires et l'on se heurte parfois à trop de prélèvements par le même service.
Il y a plusieurs agents sur place : la mairie, la gendarmerie, la police et l’Agence nationale de la sécurité (ANS). Tous ceux-là trouvent leur compte avec chaque camion de fruits qui traverse la frontière. Facile de constater mais difficile de savoir où vont tous ces prélèvements.
Pourtant, un arrêté signé le 25 juin par le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguinlin, exonère de droits et taxes à l’importation, des denrées alimentaires, équipements de santé, produits, matériels et fournitures bureautiques dans le cadre de lutte contre le Covid-19 au Tchad.
Mais sur le terrain c’est un fiasco. Comme le dit un adage :« le chien aboie, la caravane passe ». Le plus souffrant dans cette situation est le consommateur. Il faut revoir cette situation qui ne date pas d’aujourd’hui. Le défunt MIDI l'avait évoqué à plusieurs reprises, notamment lors d'une descente à Ngueli en 2019. Le plus grand problème des Tchadiens que personne ne touche du doigt est la faim due à la cherté des denrées alimentaires. Aucun ménage ne mange à sa faim. Cette préoccupation doit être au coeur de la réflexion du Conseil militaire de transition car sans « la paix du ventre » l’on n’est pas en mesure de songer au dialogue et à la réconciliation.
Les taxes énormes nous empêchent de baisse le prix des plantains, ananas, avocats et autres produits, ajoute-t-elle. Il est à noter que plusieurs services sont à l’entrée de la frontière, ce qui ne facilite pas la fluidité de la circulation des produits alimentaires et l'on se heurte parfois à trop de prélèvements par le même service.
Il y a plusieurs agents sur place : la mairie, la gendarmerie, la police et l’Agence nationale de la sécurité (ANS). Tous ceux-là trouvent leur compte avec chaque camion de fruits qui traverse la frontière. Facile de constater mais difficile de savoir où vont tous ces prélèvements.
Pourtant, un arrêté signé le 25 juin par le ministre des Finances et du Budget, Tahir Hamid Nguinlin, exonère de droits et taxes à l’importation, des denrées alimentaires, équipements de santé, produits, matériels et fournitures bureautiques dans le cadre de lutte contre le Covid-19 au Tchad.
Mais sur le terrain c’est un fiasco. Comme le dit un adage :« le chien aboie, la caravane passe ». Le plus souffrant dans cette situation est le consommateur. Il faut revoir cette situation qui ne date pas d’aujourd’hui. Le défunt MIDI l'avait évoqué à plusieurs reprises, notamment lors d'une descente à Ngueli en 2019. Le plus grand problème des Tchadiens que personne ne touche du doigt est la faim due à la cherté des denrées alimentaires. Aucun ménage ne mange à sa faim. Cette préoccupation doit être au coeur de la réflexion du Conseil militaire de transition car sans « la paix du ventre » l’on n’est pas en mesure de songer au dialogue et à la réconciliation.