La vaccination est-elle le seul moyen de freiner la résurgence de l’épidémie de rougeole au Tchad et dans le monde, notamment pendant la période de printemps et lors de l’afflux de réfugiés ?
En effet, la rougeole est une maladie virale hautement contagieuse, parfois mortelle. Au Tchad, où cette maladie reste l’une des principales causes de décès infantiles, les épidémies de rougeole sont récurrentes. La couverture vaccinale, insuffisante à l’échelle nationale, laisse de nombreuses familles, y compris celles des milieux urbains, sans accès adéquat à des soins pédiatriques de qualité, un problème souligné par Médecins Sans Frontières (MSF).
Le virus du genre Morbilivirus (famille des Paramyxoviridae) se transmet principalement par contact direct ou par des gouttelettes de salive émises lors de la toux, de l’éternuement ou du mouchage. Pour endiguer cette maladie, il est crucial que les parents vaccinent leurs enfants selon le calendrier vaccinal recommandé, et les emmènent dans les centres de santé les plus proches pour recevoir les vaccins nécessaires. Il n’existe aucun traitement spécifique contre la rougeole.
La prise en charge médicale se concentre sur le traitement des symptômes, et la prévention ou la gestion des complications. La vaccination reste le moyen le plus efficace de prévenir la maladie, et de limiter sa propagation.
Selon le bulletin mensuel de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de décembre 2024, le Tchad a enregistré 86 cas suspects de rougeole, dont 11 confirmés en décembre, sans aucun décès noté ce mois-là, ce qui représente une baisse de 21,1 % par rapport au mois précédent. Depuis le début de l’année, 7 772 cas suspects ont été rapportés dans tout le pays, incluant 27 décès.
Un total de 1 808 cas a été investigué, avec 1 865 échantillons prélevés pour analyse en laboratoire. Parmi ces derniers, 276 cas ont été diagnostiqués positifs pour les anticorps IgM anti-rougeole, soit 17,95 % des cas. La rougeole pose également des défis mondiaux, avec environ 158 000 décès annuels, principalement dus à des complications comme la pneumonie et l’encéphalite. Cependant, les décès sont rares en Europe, grâce à des systèmes de santé performants.
Aux États-Unis, où la maladie fait son retour, la baisse des taux de vaccination dans certaines régions rend de nombreuses personnes vulnérables à l’infection. Selon les rapports, seulement 2 % des cas récents aux États-Unis concernaient des personnes complètement vaccinées.
Le renforcement de la vaccination mondiale est donc crucial pour contrôler, et éventuellement éradiquer la rougeole, un fléau qui reste une menace sérieuse pour la santé publique mondiale.
En effet, la rougeole est une maladie virale hautement contagieuse, parfois mortelle. Au Tchad, où cette maladie reste l’une des principales causes de décès infantiles, les épidémies de rougeole sont récurrentes. La couverture vaccinale, insuffisante à l’échelle nationale, laisse de nombreuses familles, y compris celles des milieux urbains, sans accès adéquat à des soins pédiatriques de qualité, un problème souligné par Médecins Sans Frontières (MSF).
Le virus du genre Morbilivirus (famille des Paramyxoviridae) se transmet principalement par contact direct ou par des gouttelettes de salive émises lors de la toux, de l’éternuement ou du mouchage. Pour endiguer cette maladie, il est crucial que les parents vaccinent leurs enfants selon le calendrier vaccinal recommandé, et les emmènent dans les centres de santé les plus proches pour recevoir les vaccins nécessaires. Il n’existe aucun traitement spécifique contre la rougeole.
La prise en charge médicale se concentre sur le traitement des symptômes, et la prévention ou la gestion des complications. La vaccination reste le moyen le plus efficace de prévenir la maladie, et de limiter sa propagation.
Selon le bulletin mensuel de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de décembre 2024, le Tchad a enregistré 86 cas suspects de rougeole, dont 11 confirmés en décembre, sans aucun décès noté ce mois-là, ce qui représente une baisse de 21,1 % par rapport au mois précédent. Depuis le début de l’année, 7 772 cas suspects ont été rapportés dans tout le pays, incluant 27 décès.
Un total de 1 808 cas a été investigué, avec 1 865 échantillons prélevés pour analyse en laboratoire. Parmi ces derniers, 276 cas ont été diagnostiqués positifs pour les anticorps IgM anti-rougeole, soit 17,95 % des cas. La rougeole pose également des défis mondiaux, avec environ 158 000 décès annuels, principalement dus à des complications comme la pneumonie et l’encéphalite. Cependant, les décès sont rares en Europe, grâce à des systèmes de santé performants.
Aux États-Unis, où la maladie fait son retour, la baisse des taux de vaccination dans certaines régions rend de nombreuses personnes vulnérables à l’infection. Selon les rapports, seulement 2 % des cas récents aux États-Unis concernaient des personnes complètement vaccinées.
Le renforcement de la vaccination mondiale est donc crucial pour contrôler, et éventuellement éradiquer la rougeole, un fléau qui reste une menace sérieuse pour la santé publique mondiale.