Le patronat de la presse tchadienne, une organisation des patrons de la presse écrite et en ligne du Tchad. Alwihda Info.
Le Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), a lancé officiellement, lundi 23 avril 2018, au Palais de 15 janvier, la semaine de la presse placé sous le thème « Presse et défis ». Cette première édition de la semaine presse et défis permet d’offrir l’occasion aux hommes de médias de faire une autocritique de la profession de journaliste à cause des pratiques peu orthodoxes dans lesquelles versent nombre de confrères, ternissant l’image du métier, et surtout de tracer les sillons d’une presse nouvelle en phase avec les exigences de l’heure.
Le Patronat de la Presse Tchadienne (PPT) vise à lutter contre certaines pratiques qui vident le métier de journaliste de toute sa noblesse et qui doivent disparaitre pour faire place au professionnalisme, socle de la respectabilité et de l’honorabilité du métier de journaliste. Au cours de ces séances de travaux, plusieurs thématiques vont être développés par d'éminents panélistes issus de la profession et d’autres corporations socioprofessionnelles, à savoir liberté d’expression au Tchad : Etats de lieux, la contribution de la presse dans la gestion de la chose publique, le rôle de la presse dans la cohabitation pacifique, gage d’un développement harmonieux et durable, les médias en ligne et la menace ou l'avantage pour la presse écrite et audiovisuelle, et le rôle de la presse dans un pays en crise politique, financière ou humanitaire.
Le ministre des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Porte Parole du Gouvernement, Madeleine Alingué, représentant le chef de l’Etat, a livré le message du président Idriss Deby Itno qui a déclaré que la semaine presse est un moment idéal pour les hommes de médias de faire une introspection sans complaisance de l’activité qu’ils exercent afin que leur slogan : « des patrons de presse responsables pour une presse responsable » soit une réalité tangible.
Par ailleurs, le président Idriss Deby Itno par l’entremise de son ministre des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du Gouvernement se dit parfaitement conscient des difficultés auxquelles font face les organes de presse en citant entre autres l’environnement économique difficile mettant à rude épreuve la viabilité des entreprises de presse, le cout élevé des intrants, la faiblesse des offres publicitaires et le nombre limité de lectorat, d’après lui, sont autant d’écueils qui minent le progrès des médias tchadiens.
En outre, il a déploré qu’il est communément admis que l’image de ce métier a pris un sacré coup du fait d’un certain nombre de déviances et de pratiques peu orthodoxe. Selon le président Idriss Deby Itno, au lieu d’informer le public de manière objective, nombre de structures médiatiques versent dans la diffamation, les invectives et le chantage. L’on assiste, dit-il, même à une forme de mercenariat et de gangstérisme journalistique. « Au lieu de contribuer à l’encrage de la démocratie par des analyses lucides et pertinentes, les médias sont devenus des tribunaux. Nous devons simplement comprendre que la liberté de presse doit s’exercer dans la limite des textes en vigueur et suivant le canon professionnel consacré », explique le président Idriss Deby Itno, dans sa déclaration transmise par Madeleine Alingué.
Tout en déplorant certaines dérives et pratiques très peu orthodoxe qui ternissent l’image, le président du Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), Allanhdoum Juda, a relevé que la sévérité d’un ton inamical de la presse tchadienne est lié à la gouvernance du pays caractérisé par les détournements, la course à l’enrichissement illicite, la concussion, le clientélisme, le pillage des ressources du pays, l’injustice sociale qui empêchent le décollage socio-économique du pays, jetant le discrédit sur le processus démocratique et mettant à mal la cohabitation pacifique et la paix.
Le président du Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), Juda Allanhdoum a expliqué que son organisation voudrait donner l’occasion aux professionnels du métier, aux parlementaires, aux hommes politiques et aux opérateurs économiques d’examiner, d’identifier et de formuler des propositions objectives, sérieuses, constructives et innovantes pouvant permettre de jeter les bases d’une nouvelle ère d’épanouissement de la presse au Tchad. « La situation que traversent les organes de presse au Tchad étant médiocre, il urge de chercher des voies et moyens pour permettre leur viabilité », a-t-il souligné.
Un sketch mettant en scène certaines pratiques déviantes de quelques journalistes proférant des menaces aux responsables pour extorquer des fonds, a également agrémenté le lancement officiel des activités.
Le Patronat de la Presse Tchadienne (PPT) vise à lutter contre certaines pratiques qui vident le métier de journaliste de toute sa noblesse et qui doivent disparaitre pour faire place au professionnalisme, socle de la respectabilité et de l’honorabilité du métier de journaliste. Au cours de ces séances de travaux, plusieurs thématiques vont être développés par d'éminents panélistes issus de la profession et d’autres corporations socioprofessionnelles, à savoir liberté d’expression au Tchad : Etats de lieux, la contribution de la presse dans la gestion de la chose publique, le rôle de la presse dans la cohabitation pacifique, gage d’un développement harmonieux et durable, les médias en ligne et la menace ou l'avantage pour la presse écrite et audiovisuelle, et le rôle de la presse dans un pays en crise politique, financière ou humanitaire.
Le ministre des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Porte Parole du Gouvernement, Madeleine Alingué, représentant le chef de l’Etat, a livré le message du président Idriss Deby Itno qui a déclaré que la semaine presse est un moment idéal pour les hommes de médias de faire une introspection sans complaisance de l’activité qu’ils exercent afin que leur slogan : « des patrons de presse responsables pour une presse responsable » soit une réalité tangible.
Par ailleurs, le président Idriss Deby Itno par l’entremise de son ministre des nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, porte-parole du Gouvernement se dit parfaitement conscient des difficultés auxquelles font face les organes de presse en citant entre autres l’environnement économique difficile mettant à rude épreuve la viabilité des entreprises de presse, le cout élevé des intrants, la faiblesse des offres publicitaires et le nombre limité de lectorat, d’après lui, sont autant d’écueils qui minent le progrès des médias tchadiens.
En outre, il a déploré qu’il est communément admis que l’image de ce métier a pris un sacré coup du fait d’un certain nombre de déviances et de pratiques peu orthodoxe. Selon le président Idriss Deby Itno, au lieu d’informer le public de manière objective, nombre de structures médiatiques versent dans la diffamation, les invectives et le chantage. L’on assiste, dit-il, même à une forme de mercenariat et de gangstérisme journalistique. « Au lieu de contribuer à l’encrage de la démocratie par des analyses lucides et pertinentes, les médias sont devenus des tribunaux. Nous devons simplement comprendre que la liberté de presse doit s’exercer dans la limite des textes en vigueur et suivant le canon professionnel consacré », explique le président Idriss Deby Itno, dans sa déclaration transmise par Madeleine Alingué.
Tout en déplorant certaines dérives et pratiques très peu orthodoxe qui ternissent l’image, le président du Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), Allanhdoum Juda, a relevé que la sévérité d’un ton inamical de la presse tchadienne est lié à la gouvernance du pays caractérisé par les détournements, la course à l’enrichissement illicite, la concussion, le clientélisme, le pillage des ressources du pays, l’injustice sociale qui empêchent le décollage socio-économique du pays, jetant le discrédit sur le processus démocratique et mettant à mal la cohabitation pacifique et la paix.
Le président du Patronat de la Presse Tchadienne (PPT), Juda Allanhdoum a expliqué que son organisation voudrait donner l’occasion aux professionnels du métier, aux parlementaires, aux hommes politiques et aux opérateurs économiques d’examiner, d’identifier et de formuler des propositions objectives, sérieuses, constructives et innovantes pouvant permettre de jeter les bases d’une nouvelle ère d’épanouissement de la presse au Tchad. « La situation que traversent les organes de presse au Tchad étant médiocre, il urge de chercher des voies et moyens pour permettre leur viabilité », a-t-il souligné.
Un sketch mettant en scène certaines pratiques déviantes de quelques journalistes proférant des menaces aux responsables pour extorquer des fonds, a également agrémenté le lancement officiel des activités.