Au lieu de partager la joie de leur nouvelle vie d'adultes, ces jeunes hommes ont choisi de semer la terreur dans leurs villages. Portés par un élan destructeur, ils ont endommagé des habitations, cassé des portes et des tôles, et détruit des biens communs. Ces actes de vandalisme ont choqué les populations locales et jeté un discrédit sur les rites d'initiation, censés transmettre les valeurs de la communauté.
Le chef de canton, M. Doumdom Alphonse, a condamné fermement ces actes, les qualifiant de "vandalisme". Il a appelé à ce que les responsables soient sanctionnés et que les dégâts soient réparés. "Ces comportements donnent une mauvaise image de notre tradition", a-t-il déploré.
Les raisons de ces débordements restent à éclaircir. Si une minorité de 44 initiés sur 77 est pointée du doigt, il est essentiel de comprendre les motivations qui ont poussé ces jeunes à agir ainsi. S'agit-il d'une simple déviance ou d'un malaise plus profond au sein de la communauté ?
Cet événement soulève de nombreuses questions sur l'avenir des rites d'initiation. Comment concilier les traditions ancestrales avec les évolutions de la société ? Comment transmettre les valeurs de la communauté tout en évitant les dérives ? Les autorités locales et coutumières devront réfléchir à des moyens de prévenir de tels incidents et de préserver le sens profond de ces cérémonies.