Les acteurs de la société civile ont exprimé leurs vives préoccupations au coup de force perpétué par l’armée, au cours d'une journée de réflexion et mobilisation. Ils déroulent des pistes de solution pour une transition civile à la tête du Tchad.
La mise en place du Conseil militaire de transition (CMT) au lendemain du décès du président Maréchal Idriss Deby est rejetée par les acteurs de la société civile. Le Comité de suivi de l'appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR), après une analyse comparative des transitions en cours dans certains pays d’Afrique et les enjeux de la participation de la société civile dans la transition, fait des propositions pour la mise en œuvre d’une transition démocratique et demande l’organisation d’un dialogue national inclusif.
Pour les organisateurs, cela est leur contribution dans le processus de transition en cours. Après avoir dénoncé entre autres la confusion entretenue quant à l’interprétation des dispositions de la Charte de transition, la désignation d’un premier ministre de transition en inadéquation avec les aspirations du peuple, la répression des manifestants du 27 avril 2021, les acteurs exigent l’ouverture d’une enquête indépendante contre les acteurs et les complices pour situer les responsabilités.
Le CSAPR demande la mise en place d’un mécanisme de réparation des victimes. Les acteurs de la société civile dénoncent également le soutien du président français aux acteurs du coup d’État au détriment des aspirations démocratiques du peuple tchadien.
Pour ce qui est des recommandations, les acteurs veulent la mise en place d’une transition civile, suivi de l’adoption d’une nouvelle Charte de transition. Ils sollicitent également la désignation d’une personnalité, neutre, consensuelle pour diriger la transition, un cessez-le-feu immédiat entre l’armée régulière et les politico-militaires afin de s’engager résolument dans un processus de réconciliation nationale et l’organisation d’un dialogue national inclusif ouvert à toutes les sensibilités.
En outre, les acteurs recommandent aussi la désignation d’un médiateur international sur la crise tchadienne sous les auspices de l’ONU et de l’Union africaine.
Les acteurs de la société civile ayant pris part à la journée de mobilisation et de réflexion s’engagent à participer à la réussite d’une transition démocratique au Tchad, en mettant en place un observatoire citoyen de suivi de la transition et un groupe de plaidoyer pour la consolidation de la paix, de l’unité nationale et du vivre ensemble au Tchad.
La mise en place du Conseil militaire de transition (CMT) au lendemain du décès du président Maréchal Idriss Deby est rejetée par les acteurs de la société civile. Le Comité de suivi de l'appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR), après une analyse comparative des transitions en cours dans certains pays d’Afrique et les enjeux de la participation de la société civile dans la transition, fait des propositions pour la mise en œuvre d’une transition démocratique et demande l’organisation d’un dialogue national inclusif.
Pour les organisateurs, cela est leur contribution dans le processus de transition en cours. Après avoir dénoncé entre autres la confusion entretenue quant à l’interprétation des dispositions de la Charte de transition, la désignation d’un premier ministre de transition en inadéquation avec les aspirations du peuple, la répression des manifestants du 27 avril 2021, les acteurs exigent l’ouverture d’une enquête indépendante contre les acteurs et les complices pour situer les responsabilités.
Le CSAPR demande la mise en place d’un mécanisme de réparation des victimes. Les acteurs de la société civile dénoncent également le soutien du président français aux acteurs du coup d’État au détriment des aspirations démocratiques du peuple tchadien.
Pour ce qui est des recommandations, les acteurs veulent la mise en place d’une transition civile, suivi de l’adoption d’une nouvelle Charte de transition. Ils sollicitent également la désignation d’une personnalité, neutre, consensuelle pour diriger la transition, un cessez-le-feu immédiat entre l’armée régulière et les politico-militaires afin de s’engager résolument dans un processus de réconciliation nationale et l’organisation d’un dialogue national inclusif ouvert à toutes les sensibilités.
En outre, les acteurs recommandent aussi la désignation d’un médiateur international sur la crise tchadienne sous les auspices de l’ONU et de l’Union africaine.
Les acteurs de la société civile ayant pris part à la journée de mobilisation et de réflexion s’engagent à participer à la réussite d’une transition démocratique au Tchad, en mettant en place un observatoire citoyen de suivi de la transition et un groupe de plaidoyer pour la consolidation de la paix, de l’unité nationale et du vivre ensemble au Tchad.