Depuis le décès du président Idriss Deby en avril 2021, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), ancien parti au pouvoir, continue d'exercer une influence notable sur la scène politique tchadienne.
Après avoir dirigé le pays pendant plus de 30 ans, le MPS maintient sa présence dans les organes de décision, que ce soit au sein du gouvernement d'Union nationale ou du Conseil National de Transition. Ses membres occupent des postes stratégiques dans les administrations, les ambassades, les institutions régaliennes et l'armée.
Cependant, en période de transition où un gouvernement représentatif est censé être en place, le président de Transition devrait normalement se démarquer de tout parti politique. Malgré cela, il est important de reconnaître que le président de Transition n'a jamais publiquement affirmé son appartenance à l'ancien parti de son défunt père.
Néanmoins, lors de ses déplacements à l'intérieur et à l'extérieur du pays, les militants du MPS brandissent fièrement le drapeau du parti pour saluer le chef de l'État, donnant ainsi une connotation politique à ces événements.
Cette pratique ne fait honneur, ni au MPS, ni à ses militants, car elle politise les déplacements du président et dénigre les autres partis politiques. Il est regrettable de constater que le MPS étouffe le chef de l'État, en l'associant systématiquement à ses propres intérêts politiques, l'empêchant ainsi de poser des actes dans l'intérêt national.
Il est évident que cette opération de séduction menée par le MPS vise à pousser le président de Transition à devenir son candidat à l'élection présidentielle à venir, alors que le parti n'a pas encore désigné officiellement son propre candidat.
Et cela est fort probable, que lors du prochain congrès du MPS, le nom de Mahamat Idriss Deby Itno soit proposé pour représenter le parti à l'élection présidentielle, bien que le président lui-même n'ait pas exprimé publiquement sa volonté de se présenter à la magistrature suprême.
Il est donc du devoir du président de Transition de calmer les ardeurs des anciens compagnons de parti de son défunt père, de les rappeler à l'ordre et de maintenir une certaine distance, même si cela risque de lui attirer des critiques. Il est important de laisser les uns et les autres jouer leur carte, sans perturber l'harmonie nécessaire à cette période de transition.
Après avoir dirigé le pays pendant plus de 30 ans, le MPS maintient sa présence dans les organes de décision, que ce soit au sein du gouvernement d'Union nationale ou du Conseil National de Transition. Ses membres occupent des postes stratégiques dans les administrations, les ambassades, les institutions régaliennes et l'armée.
Cependant, en période de transition où un gouvernement représentatif est censé être en place, le président de Transition devrait normalement se démarquer de tout parti politique. Malgré cela, il est important de reconnaître que le président de Transition n'a jamais publiquement affirmé son appartenance à l'ancien parti de son défunt père.
Néanmoins, lors de ses déplacements à l'intérieur et à l'extérieur du pays, les militants du MPS brandissent fièrement le drapeau du parti pour saluer le chef de l'État, donnant ainsi une connotation politique à ces événements.
Cette pratique ne fait honneur, ni au MPS, ni à ses militants, car elle politise les déplacements du président et dénigre les autres partis politiques. Il est regrettable de constater que le MPS étouffe le chef de l'État, en l'associant systématiquement à ses propres intérêts politiques, l'empêchant ainsi de poser des actes dans l'intérêt national.
Il est évident que cette opération de séduction menée par le MPS vise à pousser le président de Transition à devenir son candidat à l'élection présidentielle à venir, alors que le parti n'a pas encore désigné officiellement son propre candidat.
Et cela est fort probable, que lors du prochain congrès du MPS, le nom de Mahamat Idriss Deby Itno soit proposé pour représenter le parti à l'élection présidentielle, bien que le président lui-même n'ait pas exprimé publiquement sa volonté de se présenter à la magistrature suprême.
Il est donc du devoir du président de Transition de calmer les ardeurs des anciens compagnons de parti de son défunt père, de les rappeler à l'ordre et de maintenir une certaine distance, même si cela risque de lui attirer des critiques. Il est important de laisser les uns et les autres jouer leur carte, sans perturber l'harmonie nécessaire à cette période de transition.