Une rencontre de conciliation sur la crise que traverse la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) s'est tenue le 31 mai à la Présidence de la République. La rencontre a eu lieu autour du secrétaire général de la Présidence, David Houdeingar, en présence du directeur de cabinet civil du chef de l'État, Aziz Mahamat Saleh, des conseillers Ali Abderahman Haggar et Me. Phillipe Houssine, du président de la Cour suprême, Samir Adam Annour et des commissaires de la CNDH.
La Présidence estime inopportune la démarche des commissaires qui souhaitent la révocation du président de la CNDH, en cette période exceptionnelle. Le secrétaire général de la Présidence a déclaré avoir été saisi d'informations faisant état de conflits individuels ayant plongé la CNDH dans une crise sans précédent.
Selon huit commissaires de la Commission, "il ressort clairement la responsabilité de Djidda Oumar Mahamat dans la mauvaise gestion des ressources humaines et financières, la non implication des commissaires dans le processus de prise de décisions, le mépris affiché à leur égard et la violation de la Loi n° 028 portant attributions, organisation et fonctionnement de la CNDH ainsi que du règlement intérieur".
La Présidence propose la mise en place d'un comité de suivi et de recadrage de la gestion de la CNDH composé des membres du cabinet civil du chef de l'État et de quelques commissaires, l'élaboration d'un manuel des procédures de gestion administrative, financière et comptable, et la gestion collégiale de l'institution incluant tous les commissaires.
La justice annule la révocation du président de la CNDH
Saisie en référé, la section contentieuse de la chambre administrative de la Cour suprême a ordonné lundi la suspension des effets des décisions de l'assemblée de la CNDH portant suspension et révocation de son président Djidda Oumar Mahamat.
Les commissaires de la CNDH réunis en assemblée générale plénière ont récemment pris deux décisions de suspension et de révocation de Djidda Oumar Mahamat.
Selon Djidda Oumar Mahamat qui a dénoncé un acte de sédition, la décision à son encontre a été prise en violation de la loi portant attribution, organisation et fonctionnement de la CNDH et du règlement intérieur de la CNDH. Il affirme qu'il n'y a pas eu de débat contradictoire sachant qu'il n'a "jamais été convoqué à une quelconque assemblée plénière".
La Présidence estime inopportune la démarche des commissaires qui souhaitent la révocation du président de la CNDH, en cette période exceptionnelle. Le secrétaire général de la Présidence a déclaré avoir été saisi d'informations faisant état de conflits individuels ayant plongé la CNDH dans une crise sans précédent.
Selon huit commissaires de la Commission, "il ressort clairement la responsabilité de Djidda Oumar Mahamat dans la mauvaise gestion des ressources humaines et financières, la non implication des commissaires dans le processus de prise de décisions, le mépris affiché à leur égard et la violation de la Loi n° 028 portant attributions, organisation et fonctionnement de la CNDH ainsi que du règlement intérieur".
La Présidence propose la mise en place d'un comité de suivi et de recadrage de la gestion de la CNDH composé des membres du cabinet civil du chef de l'État et de quelques commissaires, l'élaboration d'un manuel des procédures de gestion administrative, financière et comptable, et la gestion collégiale de l'institution incluant tous les commissaires.
La justice annule la révocation du président de la CNDH
Saisie en référé, la section contentieuse de la chambre administrative de la Cour suprême a ordonné lundi la suspension des effets des décisions de l'assemblée de la CNDH portant suspension et révocation de son président Djidda Oumar Mahamat.
Les commissaires de la CNDH réunis en assemblée générale plénière ont récemment pris deux décisions de suspension et de révocation de Djidda Oumar Mahamat.
Selon Djidda Oumar Mahamat qui a dénoncé un acte de sédition, la décision à son encontre a été prise en violation de la loi portant attribution, organisation et fonctionnement de la CNDH et du règlement intérieur de la CNDH. Il affirme qu'il n'y a pas eu de débat contradictoire sachant qu'il n'a "jamais été convoqué à une quelconque assemblée plénière".