Par RFI
La Banque mondiale se retire du pays
La rupture de la Banque mondiale avec le Tchad pourrait faire le jeu du président Deby. Il pourra utiliser les revenus du pétrole comme il l'entend
L'institution financière a supprimé son aide aux infrastructures pétrolières. Ndjamena minimise et assure qu'il s'agit d'une décision « consensuelle ». Selon la Banque mondiale, le Tchad n'a jamais respecté les accords qui lui ont permis d'acheminer le pétrole produit dans la région de Doba (450 km au sud-est de la capitale) par un oléoduc de plus de 1 000 km reliant le site au terminal camerounais de Kribi, sur la côte du Golfe de Guinée. Ce pipeline avait été financé par la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et un consortium de compagnies pétrolières contre l'engagement du Tchad d'affecter la majorité des revenus pétroliers au développement. Cette rupture laisse le champ libre au président Déby qui peut désormais disposer de ces fonds comme il l'entend.
La rupture de la Banque mondiale avec le Tchad pourrait faire le jeu du président Deby. Il pourra utiliser les revenus du pétrole comme il l'entend
L'institution financière a supprimé son aide aux infrastructures pétrolières. Ndjamena minimise et assure qu'il s'agit d'une décision « consensuelle ». Selon la Banque mondiale, le Tchad n'a jamais respecté les accords qui lui ont permis d'acheminer le pétrole produit dans la région de Doba (450 km au sud-est de la capitale) par un oléoduc de plus de 1 000 km reliant le site au terminal camerounais de Kribi, sur la côte du Golfe de Guinée. Ce pipeline avait été financé par la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement et un consortium de compagnies pétrolières contre l'engagement du Tchad d'affecter la majorité des revenus pétroliers au développement. Cette rupture laisse le champ libre au président Déby qui peut désormais disposer de ces fonds comme il l'entend.