Le secrétaire général du gouvernement, chargé des reformes et des relations avec l’assemblée nationale, Mariam Mahamat Nour. Alwihda Info
Le gouvernement accuse la conférence épiscopale de faire une lecture partiale et erronée de la constitution en vigueur
Le secrétaire général du gouvernement, chargé des reformes et des relations avec l’assemblée nationale, Mariam Mahamat Nour, a fait ce samedi 21 avril 2018 un point de presse au secrétariat général du gouvernement. Elle a apporté un éclairage sur le processus d’adoption de la nouvelle constitution, suite à la déclaration de la conférence épiscopale faite hier, 20 avril 2018.
Le gouvernement, par l’entremise du secrétaire général du gouvernement, chargé des réformes et des relations avec l’assemblée nationale exprime sa stupéfaction et son indignation face à cette déclaration infondée, qui non seulement fait une lecture complètement erronée de la constitution en vigueur mais jette les germes d’une grave division des tchadiens. Selon le secrétaire général du gouvernement, chargé des reformes et des relations avec l’assemblée nationale, Mariam Mahamat Nour, il est de notoriété publique que le Tchad constitue un modèle de dialogue inter-religieux cité en exemple partout en Afrique et dans le monde.
« Ce dialogue est engagé et entretenu par les trois confessions religieuses (musulmanes, catholiques et protestantes) patiemment et savamment tissé par Monsieur le président de la République Idriss Deby Itno. Il se traduit dans les faits par les leaders religieux et a permis de créer un climat de paix et de cohésion sociale et de développer la culture du « vivre ensemble » qui risque aujourd’hui, avec cette déclaration intempestive, de voler en éclat », indique t-elle.
« Avec le profond respect que nous vouons à la conférence épiscopale et à la région catholique, nous devons dire qu’il s’agit là d’une lecture partiale et totalement erronée de la constitution du 31 Mars 1996, révisée par les lois constitutionnelles N08/PR/2005 du 15 juillet 2005 et N013/PR/2013 du 03 juillet 2013. En effet, l’article 224 cité n’est pas l’article 224 de la constitution qui dispose qu'aucune procédure de révision ne peut être engagée lorsque le président de la République exerce les pouvoirs exceptionnels ou lorsqu’un président intérimaire exerce les fonctions de président de la République, conformément aux dispositions des articles 87 et 76 de la présente constitution. Alors, d’où sort cet article 224 cité par M. Yves Allongomi », s'est interrogé Mariam Mahamat Nour.
Mariam Mahamat Nour souligne que les articles 91 et 222 de la constitution du 31 mars 1996 démontrent que l’adoption de la constitution de la 4ème République est légitime. Elle lance un appel à la conférence épiscopale ainsi qu’à l’ensemble des leaders de trois grandes confessions religieuses, de continuer à cultiver le dialogue inter-religieux et à œuvrer pour la paix et l’apaisement social au Tchad.
Cette sortie du secrétaire général du gouvernement, chargé des reformes et des relations avec l’assemblée nationale est une réplique adressée au secrétaire général et porte-parole de la conférence épiscopale du Tchad, le Père Yves Allongomi. Dans une déclaration faite avant-hier, celui-ci a indiqué que ce processus des réformes institutionnelles, comme beaucoup le craignent, risque de fausser gravement les règles du jeu démocratique car il porte en germe une grave division des cœurs entre les citoyens. Il a appelé le gouvernement à soumettre la réforme à un referendum.
Selon le secrétaire général et porte-parole de la conférence épiscopale du Tchad , le Père Yves Allongomi, en plus de la divergence dans la classe politique, nous notons qu’une grande partie de la population ignore complètement ce qui se passe. Un changement fondamental, dit-il, de cette nature devrait se faire dans le respect de la constitution qui dit dans son article 224 que la révision de la constitution est approuvée par referendum.
Le secrétaire général du gouvernement, chargé des reformes et des relations avec l’assemblée nationale, Mariam Mahamat Nour, a fait ce samedi 21 avril 2018 un point de presse au secrétariat général du gouvernement. Elle a apporté un éclairage sur le processus d’adoption de la nouvelle constitution, suite à la déclaration de la conférence épiscopale faite hier, 20 avril 2018.
Le gouvernement, par l’entremise du secrétaire général du gouvernement, chargé des réformes et des relations avec l’assemblée nationale exprime sa stupéfaction et son indignation face à cette déclaration infondée, qui non seulement fait une lecture complètement erronée de la constitution en vigueur mais jette les germes d’une grave division des tchadiens. Selon le secrétaire général du gouvernement, chargé des reformes et des relations avec l’assemblée nationale, Mariam Mahamat Nour, il est de notoriété publique que le Tchad constitue un modèle de dialogue inter-religieux cité en exemple partout en Afrique et dans le monde.
« Ce dialogue est engagé et entretenu par les trois confessions religieuses (musulmanes, catholiques et protestantes) patiemment et savamment tissé par Monsieur le président de la République Idriss Deby Itno. Il se traduit dans les faits par les leaders religieux et a permis de créer un climat de paix et de cohésion sociale et de développer la culture du « vivre ensemble » qui risque aujourd’hui, avec cette déclaration intempestive, de voler en éclat », indique t-elle.
« Avec le profond respect que nous vouons à la conférence épiscopale et à la région catholique, nous devons dire qu’il s’agit là d’une lecture partiale et totalement erronée de la constitution du 31 Mars 1996, révisée par les lois constitutionnelles N08/PR/2005 du 15 juillet 2005 et N013/PR/2013 du 03 juillet 2013. En effet, l’article 224 cité n’est pas l’article 224 de la constitution qui dispose qu'aucune procédure de révision ne peut être engagée lorsque le président de la République exerce les pouvoirs exceptionnels ou lorsqu’un président intérimaire exerce les fonctions de président de la République, conformément aux dispositions des articles 87 et 76 de la présente constitution. Alors, d’où sort cet article 224 cité par M. Yves Allongomi », s'est interrogé Mariam Mahamat Nour.
Mariam Mahamat Nour souligne que les articles 91 et 222 de la constitution du 31 mars 1996 démontrent que l’adoption de la constitution de la 4ème République est légitime. Elle lance un appel à la conférence épiscopale ainsi qu’à l’ensemble des leaders de trois grandes confessions religieuses, de continuer à cultiver le dialogue inter-religieux et à œuvrer pour la paix et l’apaisement social au Tchad.
Cette sortie du secrétaire général du gouvernement, chargé des reformes et des relations avec l’assemblée nationale est une réplique adressée au secrétaire général et porte-parole de la conférence épiscopale du Tchad, le Père Yves Allongomi. Dans une déclaration faite avant-hier, celui-ci a indiqué que ce processus des réformes institutionnelles, comme beaucoup le craignent, risque de fausser gravement les règles du jeu démocratique car il porte en germe une grave division des cœurs entre les citoyens. Il a appelé le gouvernement à soumettre la réforme à un referendum.
Selon le secrétaire général et porte-parole de la conférence épiscopale du Tchad , le Père Yves Allongomi, en plus de la divergence dans la classe politique, nous notons qu’une grande partie de la population ignore complètement ce qui se passe. Un changement fondamental, dit-il, de cette nature devrait se faire dans le respect de la constitution qui dit dans son article 224 que la révision de la constitution est approuvée par referendum.