Alors que les étudiants cherchent à régulariser leur situation académique à tout prix, sous la pression du rectorat de l’université de Ndjamena, afin de sauver l’année en cours, les enseignants entendent déposer la craie, enfonçant le clou dans une plaie béante.
Le seul refrain qui paralyse l’enseignement supérieur au Tchad est la grève répétitive des enseignants et étudiants à chaque année académique. C’est le seul langage compris par le gouvernement à chacune des revendications des enseignants. Malgré les arrêts de cours moult fois, c’est le « sauvons l’année » qui commence après la grève, sans tenir compte du volume horaire des cours inachevés.
Pour Djamous, étudiant dans le département de la communication arabe, « la grève à l’université de Ndjamena nous a rendus tous vieux, les barbes et moustaches sont devenues pâles, les yeux attristés. Parfois, les autres sont obligés d’abandonner, les courageux finissent avec la licence », se lamente-t-il. Pour d’autres, la grève observe un temps mort pour repartir dans leurs affaires. « Nous ne sommes pas pressés pour finir, car il n’y a pas d’intégration, je profite de faire le clando pendant ce temps », explique Diallah, étudiant au département de géographie.
Beaucoup de parents envoient les enfants à l’étranger, à cause des grèves à répétition. La formation dans les universités du Tchad reste déplorable, compte tenu des grèves répétitives, causant l’absence de niveau à chaque année académique. A ce stade, les autorités en charge de l’enseignement supérieur doivent se reprocher de quelque chose, car l’image du pays en résulte.
La grève est un droit, mais quand cela perdure il y a des répercussions sur l’emploi du temps académique, et le plus perdant est l’étudiant qui finit l’année sans assimiler les cours. Les gouvernants doivent ainsi comprendre que les étudiants sont les cadres de demain. Ainsi, il faut un investissement de qualité pour un résultat satisfaisant dans le cas contraire, le Tchad de demain regrettera.
Le seul refrain qui paralyse l’enseignement supérieur au Tchad est la grève répétitive des enseignants et étudiants à chaque année académique. C’est le seul langage compris par le gouvernement à chacune des revendications des enseignants. Malgré les arrêts de cours moult fois, c’est le « sauvons l’année » qui commence après la grève, sans tenir compte du volume horaire des cours inachevés.
Pour Djamous, étudiant dans le département de la communication arabe, « la grève à l’université de Ndjamena nous a rendus tous vieux, les barbes et moustaches sont devenues pâles, les yeux attristés. Parfois, les autres sont obligés d’abandonner, les courageux finissent avec la licence », se lamente-t-il. Pour d’autres, la grève observe un temps mort pour repartir dans leurs affaires. « Nous ne sommes pas pressés pour finir, car il n’y a pas d’intégration, je profite de faire le clando pendant ce temps », explique Diallah, étudiant au département de géographie.
Beaucoup de parents envoient les enfants à l’étranger, à cause des grèves à répétition. La formation dans les universités du Tchad reste déplorable, compte tenu des grèves répétitives, causant l’absence de niveau à chaque année académique. A ce stade, les autorités en charge de l’enseignement supérieur doivent se reprocher de quelque chose, car l’image du pays en résulte.
La grève est un droit, mais quand cela perdure il y a des répercussions sur l’emploi du temps académique, et le plus perdant est l’étudiant qui finit l’année sans assimiler les cours. Les gouvernants doivent ainsi comprendre que les étudiants sont les cadres de demain. Ainsi, il faut un investissement de qualité pour un résultat satisfaisant dans le cas contraire, le Tchad de demain regrettera.