Tchad : les places mortuaires, principaux foyers d'infection au Covid-19. Illustration © Alwihda Info
Le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul, a indiqué lundi que les principaux foyers d’infection au Covid-19 qui ont été détectés au Tchad ont trouvé leur source de déclenchement à partir des places mortuaires.
« Nous savons au Tchad que les occasions des attroupements communautaires sont nombreuses, entre les places mortuaires, les mariages, les baptêmes, les visites, sans compter les autres lieux de rassemblements, la vie sociale, les marchés et lieux de culte, etc. Nous avons été amenés à constater, et je pense que beaucoup le savent, que les principaux foyers d’infection qui ont été détectés au Tchad, qui ont été gérés parfois très difficilement, ont trouvé leur source de déclenchement à partir des places mortuaires », a déclaré le ministre à l’Assemblée nationale.
Selon lui, « cela était vrai pour N’Djamena au moment où on était au plus fort de la crise. Pratiquement tous les malades qui ont été admis, certains sont décédés, ils ont attrapé le virus dans les places mortuaires. »
« Ça vous donne une idée des occasions que nous donnons au virus pour circuler au sein de la population », estime Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul qui réitère son appel au respect des mesures barrières.
Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 est de 1203 répartis dans 17 provinces.
« Nous savons au Tchad que les occasions des attroupements communautaires sont nombreuses, entre les places mortuaires, les mariages, les baptêmes, les visites, sans compter les autres lieux de rassemblements, la vie sociale, les marchés et lieux de culte, etc. Nous avons été amenés à constater, et je pense que beaucoup le savent, que les principaux foyers d’infection qui ont été détectés au Tchad, qui ont été gérés parfois très difficilement, ont trouvé leur source de déclenchement à partir des places mortuaires », a déclaré le ministre à l’Assemblée nationale.
Selon lui, « cela était vrai pour N’Djamena au moment où on était au plus fort de la crise. Pratiquement tous les malades qui ont été admis, certains sont décédés, ils ont attrapé le virus dans les places mortuaires. »
« Cela était vrai pour N’Djamena au mois de mai-juin, cela est également vrai dans le département de la Kabbia où le même phénomène a été relevé. Cela est malheureusement encore vrai pour ce qui est en train de se passer dans le Mayo Kebbi Est où tout était parti d’un cas positif qui a fréquenté une place mortuaire. Quand ce cas positif a été dépisté, le ministère de la santé et la Coordination étaient obligés d’élargir l’enquête et c’est ainsi que nous avons été amenés à enregistrer près d’une centaine de cas positifs. »
« Ça vous donne une idée des occasions que nous donnons au virus pour circuler au sein de la population », estime Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul qui réitère son appel au respect des mesures barrières.
Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 est de 1203 répartis dans 17 provinces.