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Tchad : les tribus arabes se désolidarisent du Sultan du Ouaddaï
Tchad : les tribus arabes se désolidarisent du Sultan du Ouaddaï. © Alwihda Info
La rupture officielle est consommée entre les chefs des tribus arabes et le Sultanat du Ouaddaï. C'est pour la première fois dans l'histoire du Sultanat que la communauté arabe ne participe pas à l'intronisation du sultan. Piégé par la signature d'un « document écrit », le sultan refuse tout rétablissement desdits droits. Un tournant historique !
"Nous avons présenté au gouverneur du Ouaddaï et à certains responsables un message qui est une feuille de route, qui renforce les moyens de cohabitation pacifique entre toutes les composantes de la société, mais nous avons attendu une période de neuf mois et nous n'avons reçu aucune réponse de Sa Majesté", expliquent les chefs de tribus dans un courrier adressé mardi au président de la République.
"Nous lui avons envoyé un rappel le 25 février 2020, nous n'avons reçu aucune réponse. De plus, il procrastinait jusqu'au 14 mars 2020, nous avons donc été invités par un comité", ajoutent-t-ils.
Les chefs des tribus arabes demandent ouvertement le rétablissement de leurs droits au sein du Sultanat du Ouaddaï. Les revendications des chefs de tribus sont au nombre de cinq, à savoir l'enrôlement du turban royal par l'imamat, le serment au Saint Coran, le cheval, l'épée, et le "burnos" (manteau en laine). Tous ces rôles furent dévolus à l'imamat (arabe).
Les chefs de tribus expliquent dans le courrier adressé au chef de l'Etat qu'il leur a été demandé de "fournir des preuves" confirmant leur droit aux revendications.
"Nous avons répondu que nous l'avons fait avec tous les sultans ; ceux qui ont successivement pris le contrôle du Sultanat, depuis le premier règne, jusqu'au dernier sultan que nous avons couronné, Mahamat Ourada II. (...) Nous attendions une réponse, afin que nous puissions participer efficacement au couronnement. À ce jour où nous écrivons cette lettre, nous n'avons reçu aucune réponse de Sa Majesté", soulignent-ils.
Ce mardi soir, la délégation du comité chargé de l'intronisation du sultan Cherif Abdelhadi Madhi, en provenance de N'Djamena, a fait son entrée à Abéché.
La cérémonie d'intronisation aura lieu ce jeudi 19 mars à Abéché.
"Nous avons présenté au gouverneur du Ouaddaï et à certains responsables un message qui est une feuille de route, qui renforce les moyens de cohabitation pacifique entre toutes les composantes de la société, mais nous avons attendu une période de neuf mois et nous n'avons reçu aucune réponse de Sa Majesté", expliquent les chefs de tribus dans un courrier adressé mardi au président de la République.
"Nous lui avons envoyé un rappel le 25 février 2020, nous n'avons reçu aucune réponse. De plus, il procrastinait jusqu'au 14 mars 2020, nous avons donc été invités par un comité", ajoutent-t-ils.
Les chefs des tribus arabes demandent ouvertement le rétablissement de leurs droits au sein du Sultanat du Ouaddaï. Les revendications des chefs de tribus sont au nombre de cinq, à savoir l'enrôlement du turban royal par l'imamat, le serment au Saint Coran, le cheval, l'épée, et le "burnos" (manteau en laine). Tous ces rôles furent dévolus à l'imamat (arabe).
Les chefs de tribus expliquent dans le courrier adressé au chef de l'Etat qu'il leur a été demandé de "fournir des preuves" confirmant leur droit aux revendications.
"Nous avons répondu que nous l'avons fait avec tous les sultans ; ceux qui ont successivement pris le contrôle du Sultanat, depuis le premier règne, jusqu'au dernier sultan que nous avons couronné, Mahamat Ourada II. (...) Nous attendions une réponse, afin que nous puissions participer efficacement au couronnement. À ce jour où nous écrivons cette lettre, nous n'avons reçu aucune réponse de Sa Majesté", soulignent-ils.
Ce mardi soir, la délégation du comité chargé de l'intronisation du sultan Cherif Abdelhadi Madhi, en provenance de N'Djamena, a fait son entrée à Abéché.
La cérémonie d'intronisation aura lieu ce jeudi 19 mars à Abéché.
