
La médecine moderne au Tchad repose sur des connaissances scientifiques. Elle utilise des équipements technologiques et des médicaments certifiés, et est pratiquée par des professionnels formés dans des structures de santé reconnues.
En revanche, la médecine traditionnelle s’appuie sur des savoirs ancestraux transmis oralement, utilisant des plantes médicinales et des rituels. Elle est souvent pratiquée dans les villages par des guérisseurs ou tradipraticiens.
Bien que distinctes, les deux formes de médecine coexistent et sont parfois complémentaires. Les divergences entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne résident d’abord dans leur approche : la médecine moderne est scientifique, tandis que la traditionnelle est empirique.
La première utilise des médicaments testés en laboratoire, l’autre se base sur les plantes et les remèdes naturels. La médecine moderne exige une formation académique, alors que la traditionnelle repose sur l’expérience transmise oralement. Les diagnostics modernes sont faits avec des outils médicaux, contrairement, à l’observation ou aux croyances dans la médecine traditionnelle.
Enfin, la médecine moderne est réglementée, tandis que la traditionnelle l’est beaucoup moins. Ce qui amène beaucoup des personnes à se fier à la médecine traditionnelle, c’est la position géographique de certaines provinces où les centres de santé ne sont pas accessibles.
Issa Fadoul, père de 6 enfants témoin : « Quand mon fils est tombé malade, l'infirmière du centre n'était pas là, je suis allé voir un guérisseur du village. Il nous a donné une tisane et mon fils a été guéri ».
Si pour certains la médecine traditionnelle est efficace, pour d'autres, ce n’est pas le cas, à l'exemple d'un médecin généraliste de l'hôpital central de Ndjamena, Frédéric Allaramadji : « Nous recevons des patients qui arrivent à l'hôpital dans un état critique, après avoir été traités par des tradipraticiens."
En octobre 2023, le Conseil National de Transition a adopté une loi établissant les principes fondamentaux pour organiser et réglementer la médecine traditionnelle au Tchad. Il faut noter également qu’une feuille de route a été élaborée en août 2024, pour intégrer la médecine traditionnelle dans le système national de la santé, en mettant l'accent sur la formation, la recherche et la collaboration entre les praticiens traditionnels et les professionnels.
L'on note également le concours du ministère de la Santé publique, qui travaille avec l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour élaborer une stratégie nationale de médecine traditionnelle, incluant les textes réglementaires pour l'agrément et la pratique de cette médecine. Malgré ces différentes dispositions, la médecine traditionnelle peine à trouver sa place dans le milieu tchadien.
La médecine traditionnelle et la médecine moderne sont complémentaires car elles offrent des approches différentes mais utiles à la santé. La médecine traditionnelle propose des remèdes naturels efficaces contre certaines maladies chroniques ou simples. La médecine moderne intervient avec des diagnostics précis et des traitements scientifiques.
Dans les zones rurales, la médecine traditionnelle pallie le manque de structures modernes. Ensemble, elles permettent une prise en charge plus complète des patients.
En revanche, la médecine traditionnelle s’appuie sur des savoirs ancestraux transmis oralement, utilisant des plantes médicinales et des rituels. Elle est souvent pratiquée dans les villages par des guérisseurs ou tradipraticiens.
Bien que distinctes, les deux formes de médecine coexistent et sont parfois complémentaires. Les divergences entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne résident d’abord dans leur approche : la médecine moderne est scientifique, tandis que la traditionnelle est empirique.
La première utilise des médicaments testés en laboratoire, l’autre se base sur les plantes et les remèdes naturels. La médecine moderne exige une formation académique, alors que la traditionnelle repose sur l’expérience transmise oralement. Les diagnostics modernes sont faits avec des outils médicaux, contrairement, à l’observation ou aux croyances dans la médecine traditionnelle.
Enfin, la médecine moderne est réglementée, tandis que la traditionnelle l’est beaucoup moins. Ce qui amène beaucoup des personnes à se fier à la médecine traditionnelle, c’est la position géographique de certaines provinces où les centres de santé ne sont pas accessibles.
Issa Fadoul, père de 6 enfants témoin : « Quand mon fils est tombé malade, l'infirmière du centre n'était pas là, je suis allé voir un guérisseur du village. Il nous a donné une tisane et mon fils a été guéri ».
Si pour certains la médecine traditionnelle est efficace, pour d'autres, ce n’est pas le cas, à l'exemple d'un médecin généraliste de l'hôpital central de Ndjamena, Frédéric Allaramadji : « Nous recevons des patients qui arrivent à l'hôpital dans un état critique, après avoir été traités par des tradipraticiens."
En octobre 2023, le Conseil National de Transition a adopté une loi établissant les principes fondamentaux pour organiser et réglementer la médecine traditionnelle au Tchad. Il faut noter également qu’une feuille de route a été élaborée en août 2024, pour intégrer la médecine traditionnelle dans le système national de la santé, en mettant l'accent sur la formation, la recherche et la collaboration entre les praticiens traditionnels et les professionnels.
L'on note également le concours du ministère de la Santé publique, qui travaille avec l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour élaborer une stratégie nationale de médecine traditionnelle, incluant les textes réglementaires pour l'agrément et la pratique de cette médecine. Malgré ces différentes dispositions, la médecine traditionnelle peine à trouver sa place dans le milieu tchadien.
La médecine traditionnelle et la médecine moderne sont complémentaires car elles offrent des approches différentes mais utiles à la santé. La médecine traditionnelle propose des remèdes naturels efficaces contre certaines maladies chroniques ou simples. La médecine moderne intervient avec des diagnostics précis et des traitements scientifiques.
Dans les zones rurales, la médecine traditionnelle pallie le manque de structures modernes. Ensemble, elles permettent une prise en charge plus complète des patients.