Djerassem Le Bemadjiel, ancien ministre du Pétrole et de l'Énergie a été interpellé mercredi à son domicile et placé en garde à vue. "Il n'a jamais été convoqué. Aucune convocation ne lui a été notifiée une seule fois. C'est un mandat qui a été émis et il a été arrêté dans son salon. Il n'a pas eu le temps de s'habiller normalement. On l'a emmené en garde à vue", a indiqué jeudi son avocat, Maître Doumra Manace, à Alwihda Info.
L'ex-membre du gouvernement fait face à neuf chefs d'accusation. Il est poursuivi pour détournement de deniers publics, utilisation illicite des biens de l'État, corruption, atteinte à la fortune publique, abus de fonction et de confiance, enrichissement illicite, complicité de détournements de deniers publics et entrave au bon fonctionnement de la justice.
Maître Doumra Manace explique que "ce dossier est creux, il n'y a aucun élément. Rien n'est justifié. Aucun Franc n'a été détourné. Ce dossier il est politique, c'est de casser Djerassem Le Bemadjiel, par ceux à qui, il a fermé les portes."
Il précise que son client est le seul ministre qui est parvenu à faire annuler un faux contrat de pétrole à l'époque. À ses yeux, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un règlement de compte politique : "Cette mamelle qui n'a pas pu sucer le faux contrat de pétrole qui leur (aurait) fait empocher de l'argent (...) Ils sont fâchés et aujourd'hui, ils sont revenus pour le traquer."
"Par exemple, lorsqu'il était ministre, il a dépensé sur l'argent qui est destiné aux dépenses du ministère du Pétrole, 36 millions en quatre ans pour les forces de sécurité qui surveillent le site (pétrolier, Ndlr). Une partie est donnée aux organisations et associations mais aujourd'hui on lui réclame. Or, son successeur en quatre mois a dépensé plus de 400 millions", indique l'avocat.
Djerassem Le Bemadjiel est actuellement en garde à vue à la coordination de la police judiciaire. Son avocat "réclame justice" et "que le Tchad arrête cette manière de faire, d'inviter les fils qui vivent paisiblement ailleurs."
Selon lui, son client gagnait l'équivalent de plus de 15 millions Fcfa à l'étranger lorsqu'il a été appelé à servir le gouvernement. "Il a plus de 15 millions, il vit paisiblement ailleurs. On l'invite, il vient, il investit sa connaissance pour faire gagner plus de 400 millions Fcfa pendant qu'il était ministre. Aujourd'hui on le jette à la maison d'arrêt", dénonce Maître Doumra Manace.
L'ex-membre du gouvernement fait face à neuf chefs d'accusation. Il est poursuivi pour détournement de deniers publics, utilisation illicite des biens de l'État, corruption, atteinte à la fortune publique, abus de fonction et de confiance, enrichissement illicite, complicité de détournements de deniers publics et entrave au bon fonctionnement de la justice.
Maître Doumra Manace explique que "ce dossier est creux, il n'y a aucun élément. Rien n'est justifié. Aucun Franc n'a été détourné. Ce dossier il est politique, c'est de casser Djerassem Le Bemadjiel, par ceux à qui, il a fermé les portes."
Il précise que son client est le seul ministre qui est parvenu à faire annuler un faux contrat de pétrole à l'époque. À ses yeux, il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'un règlement de compte politique : "Cette mamelle qui n'a pas pu sucer le faux contrat de pétrole qui leur (aurait) fait empocher de l'argent (...) Ils sont fâchés et aujourd'hui, ils sont revenus pour le traquer."
"Par exemple, lorsqu'il était ministre, il a dépensé sur l'argent qui est destiné aux dépenses du ministère du Pétrole, 36 millions en quatre ans pour les forces de sécurité qui surveillent le site (pétrolier, Ndlr). Une partie est donnée aux organisations et associations mais aujourd'hui on lui réclame. Or, son successeur en quatre mois a dépensé plus de 400 millions", indique l'avocat.
Djerassem Le Bemadjiel est actuellement en garde à vue à la coordination de la police judiciaire. Son avocat "réclame justice" et "que le Tchad arrête cette manière de faire, d'inviter les fils qui vivent paisiblement ailleurs."
Selon lui, son client gagnait l'équivalent de plus de 15 millions Fcfa à l'étranger lorsqu'il a été appelé à servir le gouvernement. "Il a plus de 15 millions, il vit paisiblement ailleurs. On l'invite, il vient, il investit sa connaissance pour faire gagner plus de 400 millions Fcfa pendant qu'il était ministre. Aujourd'hui on le jette à la maison d'arrêt", dénonce Maître Doumra Manace.