Le député Djimet Clément Bagaou. © Alwihda Info
Le député Djimet Clément Bagaou a estimé mardi que "rien" n'a été "apporté comme palliatif pour alléger la vie des concitoyens, même si dans les annonces ç'a été des belles phrases."
"Concernant les mesures prises pour alléger un peu la souffrance des tchadiens et soutenir un peu notre économie, en appuyant les entrepreneurs, il y a quelques chose, jusqu'à présent, je me rends compte que rien n'a marché", a dit le député, lors de la séance plénière consacrée à l'adoption de la Loi de finances rectificative.
Selon le député, "le sac de céréales qui juste avant la période de Covid-19 était autour de 18 à 20.000 Fcfa, aujourd'hui, il est au-delà de 30.000. Je me suis rendu dans un marché la semaine dernière et le sac de maïs était à 34.000. Pourtant le gouvernement nous dit qu'assez d'argent a été injecté au niveau de l'ONASA pour faciliter la tâche à la population."
"Qu'est-ce qui empêche aujourd'hui l'ONASA de mettre sur le marché, afin de casser les prix, pour que chaque tchadien ait au moins une facilité d'avoir à manger ?", s'est interrogé Djimet Clément Bagaou.
Le député a également évoqué les difficultés des entreprises à surmonter la crise : "Le gouvernement dit qu'on abaisse les impôts et taxes. (...) Par exemple, au niveau de la restauration, rien ne marche. Je me suis rendu dans quelques restaurants de la place. Simplement, c'est les tables et chaises qui sont là, croisées. Il n'y a pas de clients. À ceux là, comment à la fin de l'année on arrivera à leur demander ces taxes ? La même chose dans les hôtels. Est-ce que ça ne serait pas possible de laisser tomber cette histoire de taxe, surtout chez certains opérateurs pour éviter que ce ne soit le chaos."
D'après l'élu du peuple, "jusqu'à présent, on dit qu'on a sauvé l'année. Il y a assez de choses qui ne tiennent pas au niveau de l'enseignement, des établissements privés particulièrement. Ils ne peuvent pas supporter les coûts des loyers, ne peuvent pas payer des vacations aux enseignants, ne peuvent pas payer le personnel administratif. La crise a fait que les parents n'ont pas pu respecter leurs cotisations. Parfois ces établissements sont confrontés à d'énormes difficultés."
Il a estimé que le gouvernement doit "prendre d'autres dispositions afin de sauver notre économie" car "l'économie au Tchad est tellement informelle."
"Les annonces, elles sont belles, mais qu'on les rendent concrètes. Sinon je pense que ces mesures prises ou annoncées ne sont pas pour aider notre économie à se relever, ne sont pas pour sauver la vie au tchadien. Parce que pour être en bonne santé, il faut au moins manger. Ce n'est pas les chicottes dont les militaires abusent sur la population qui vont sauver des vies", a déploré Djimet Clément Bagadou.
Il a ajouté que "malheureusement, ce qui se passe, ce n'est pas ça qui résoudra la crise liée au Covid-19. Il y a des efforts à fournir. Ça ne vaut pas la peine qu'on continue à se casser la tête avec le plan qu'on a adopté aujourd'hui. Mais il faut revoir parce que c'est difficile aujourd'hui pour la population tchadienne. Toutes ces mesures, à mon humble avis, ne sont pas observées par les commerçants."
Prenant exemple sur le secteur du transport, il a estimé les prix ont doublé pour certains trajets tandis que la limitation sur le nombre de personnes n'est pas respectée. "À mon humble avis, je pense, soit c'est une complicité entre les commerçants et le ministère du Commerce, afin d'arnaquer la population tchadienne, sinon le gouvernement a tous les moyens d'arriver à contrôler l'exagération autour des denrées alimentaires ou d'autres services", a-t-il conclu.
"Concernant les mesures prises pour alléger un peu la souffrance des tchadiens et soutenir un peu notre économie, en appuyant les entrepreneurs, il y a quelques chose, jusqu'à présent, je me rends compte que rien n'a marché", a dit le député, lors de la séance plénière consacrée à l'adoption de la Loi de finances rectificative.
Selon le député, "le sac de céréales qui juste avant la période de Covid-19 était autour de 18 à 20.000 Fcfa, aujourd'hui, il est au-delà de 30.000. Je me suis rendu dans un marché la semaine dernière et le sac de maïs était à 34.000. Pourtant le gouvernement nous dit qu'assez d'argent a été injecté au niveau de l'ONASA pour faciliter la tâche à la population."
"Qu'est-ce qui empêche aujourd'hui l'ONASA de mettre sur le marché, afin de casser les prix, pour que chaque tchadien ait au moins une facilité d'avoir à manger ?", s'est interrogé Djimet Clément Bagaou.
Le député a également évoqué les difficultés des entreprises à surmonter la crise : "Le gouvernement dit qu'on abaisse les impôts et taxes. (...) Par exemple, au niveau de la restauration, rien ne marche. Je me suis rendu dans quelques restaurants de la place. Simplement, c'est les tables et chaises qui sont là, croisées. Il n'y a pas de clients. À ceux là, comment à la fin de l'année on arrivera à leur demander ces taxes ? La même chose dans les hôtels. Est-ce que ça ne serait pas possible de laisser tomber cette histoire de taxe, surtout chez certains opérateurs pour éviter que ce ne soit le chaos."
D'après l'élu du peuple, "jusqu'à présent, on dit qu'on a sauvé l'année. Il y a assez de choses qui ne tiennent pas au niveau de l'enseignement, des établissements privés particulièrement. Ils ne peuvent pas supporter les coûts des loyers, ne peuvent pas payer des vacations aux enseignants, ne peuvent pas payer le personnel administratif. La crise a fait que les parents n'ont pas pu respecter leurs cotisations. Parfois ces établissements sont confrontés à d'énormes difficultés."
Il a estimé que le gouvernement doit "prendre d'autres dispositions afin de sauver notre économie" car "l'économie au Tchad est tellement informelle."
"Les annonces, elles sont belles, mais qu'on les rendent concrètes. Sinon je pense que ces mesures prises ou annoncées ne sont pas pour aider notre économie à se relever, ne sont pas pour sauver la vie au tchadien. Parce que pour être en bonne santé, il faut au moins manger. Ce n'est pas les chicottes dont les militaires abusent sur la population qui vont sauver des vies", a déploré Djimet Clément Bagadou.
Il a ajouté que "malheureusement, ce qui se passe, ce n'est pas ça qui résoudra la crise liée au Covid-19. Il y a des efforts à fournir. Ça ne vaut pas la peine qu'on continue à se casser la tête avec le plan qu'on a adopté aujourd'hui. Mais il faut revoir parce que c'est difficile aujourd'hui pour la population tchadienne. Toutes ces mesures, à mon humble avis, ne sont pas observées par les commerçants."
Prenant exemple sur le secteur du transport, il a estimé les prix ont doublé pour certains trajets tandis que la limitation sur le nombre de personnes n'est pas respectée. "À mon humble avis, je pense, soit c'est une complicité entre les commerçants et le ministère du Commerce, afin d'arnaquer la population tchadienne, sinon le gouvernement a tous les moyens d'arriver à contrôler l'exagération autour des denrées alimentaires ou d'autres services", a-t-il conclu.