Un conflit entre agriculteurs et éleveurs dans le département de la Kabbia en 2021. Illustration © DR
Des instances ont pourtant été mises en place, conformément au code rural mais, elles manquent cruellement de moyens pour gérer les cas qui se présentent. Une procédure de règlement des conflits par les chefs communautaires et les religieux, doit être prévue dans la charte ou l'appareil judiciaire.
Ainsi, il est impératif de clarifier les textes de lois qui posent problème. A titre d’exemple, les principes d'orientation du code rural. En ce qui concerne la procédure pour le règlement des différends, en précisant que la procédure judiciaire doit obligatoirement être précédée d'une tentative de conciliation devant les autorités coutumières.
Mieux que les tentatives de conciliation, c'est la prévention qui devrait être la priorité. En cela, l'État doit, en collaboration avec les chefs de communautés, redéfinir les limites des espaces pastoraux et les conditions de leur jouissance. Les zones pastorales peuvent par exemple être identifiées, immatriculées et rattachées par des titres de jouissance aux éleveurs réguliers.
Parallèlement, des solutions adaptées à chaque contexte local doivent être envisagées et formalisées, à travers une charte locale d'accès aux ressources naturelles, en toute équité. Aussi, serait-il opportun d'organiser des séances de sensibilisation regroupant aussi bien les agriculteurs que les éleveurs, tout en les faisant participer à la réflexion.
Ainsi, des radios communautaires peuvent être mises en place, pour sensibiliser les populations sur la nécessité de respecter les règles de cohabitation établies dans l'accès aux ressources naturelles et ce dans les langues locales.
Aux agriculteurs, il faudrait enseigner des méthodes culturales, pour améliorer la productivité, sans avoir à augmenter constamment l'espace cultivé. Il s'agit notamment d'une agriculture adaptée au climat, basée sur des semences améliorées et résistantes à la sécheresse, et un apprentissage des techniques d'irrigation des champs.
Le gouvernement doit également mettre en œuvre les moyens nécessaires, pour réaliser le projet de paix et la stabilité.
Ainsi, il est impératif de clarifier les textes de lois qui posent problème. A titre d’exemple, les principes d'orientation du code rural. En ce qui concerne la procédure pour le règlement des différends, en précisant que la procédure judiciaire doit obligatoirement être précédée d'une tentative de conciliation devant les autorités coutumières.
Mieux que les tentatives de conciliation, c'est la prévention qui devrait être la priorité. En cela, l'État doit, en collaboration avec les chefs de communautés, redéfinir les limites des espaces pastoraux et les conditions de leur jouissance. Les zones pastorales peuvent par exemple être identifiées, immatriculées et rattachées par des titres de jouissance aux éleveurs réguliers.
Parallèlement, des solutions adaptées à chaque contexte local doivent être envisagées et formalisées, à travers une charte locale d'accès aux ressources naturelles, en toute équité. Aussi, serait-il opportun d'organiser des séances de sensibilisation regroupant aussi bien les agriculteurs que les éleveurs, tout en les faisant participer à la réflexion.
Ainsi, des radios communautaires peuvent être mises en place, pour sensibiliser les populations sur la nécessité de respecter les règles de cohabitation établies dans l'accès aux ressources naturelles et ce dans les langues locales.
Aux agriculteurs, il faudrait enseigner des méthodes culturales, pour améliorer la productivité, sans avoir à augmenter constamment l'espace cultivé. Il s'agit notamment d'une agriculture adaptée au climat, basée sur des semences améliorées et résistantes à la sécheresse, et un apprentissage des techniques d'irrigation des champs.
Le gouvernement doit également mettre en œuvre les moyens nécessaires, pour réaliser le projet de paix et la stabilité.