Un bureau de vote de Ndjamena, lors du premier tour de la présidentielle au Tchad, le 10 avril 2016. © ISSOUF SANOGO / AFP
N'Djamena - Les élections législatives au Tchad, qui devaient se tenir en novembre, ont été repoussées, a indiqué lundi à l'AFP un membre de l'organisme chargé de mettre en place la commission électorale.
"Nous avons prévu la tenue des élections législatives pour le mois de mai selon notre chronogramme, qui sera examiné et éventuellement adopté vendredi", a déclaré Abdramane Djasnabaille, membre du Cadre national de dialogue politique (CNDP).
En avril, le président tchadien Idriss Déby Itno avait annoncé la tenue des élections législatives en novembre.
Les dernières ont eu lieu en 2011. Depuis, le scrutin a été repoussé à plusieurs reprises. La troisième législature à l'Assemblée devait se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l'avait prolongée.
Composé de 15 membres de la majorité et 15 de l'opposition et mis en place après un dialogue politique en avril, le CNDP réfléchit et discute des affaires politiques tchadiennes. Il doit notamment mettre en place la commission électorale indépendante (CENI).
Ce report du scrutin "s'explique par le fait qu'il faut mettre en place le code électoral, (la) commission électorale nationale indépendante (et) ensuite il faut procéder au recensement électoral de la population en tenant compte du nouveau découpage administratif", selon Abdramane Djasnabaille.
Lundi, un membre du gouvernement a confié sous couvert d'anonymat ne "pas être certain" que le scrutin se tienne en 2019 "compte tenu de la crise financière et de la situation qui prévaut au nord du pays", où l'armée est déployée depuis fin août pour affronter les jihadistes de Boko Haram.
Le Tchad, qui a concentré son économie sur les revenus pétroliers depuis une quinzaine d'années, est en proie à une grave crise économique, principalement liée à la forte baisse des cours du pétrole brut en 2014-2015.
Malgré le pétrole, sa population est l'une des plus pauvres au monde.
"Nous avons prévu la tenue des élections législatives pour le mois de mai selon notre chronogramme, qui sera examiné et éventuellement adopté vendredi", a déclaré Abdramane Djasnabaille, membre du Cadre national de dialogue politique (CNDP).
En avril, le président tchadien Idriss Déby Itno avait annoncé la tenue des élections législatives en novembre.
Les dernières ont eu lieu en 2011. Depuis, le scrutin a été repoussé à plusieurs reprises. La troisième législature à l'Assemblée devait se terminer le 21 juin 2015, mais une loi constitutionnelle l'avait prolongée.
Composé de 15 membres de la majorité et 15 de l'opposition et mis en place après un dialogue politique en avril, le CNDP réfléchit et discute des affaires politiques tchadiennes. Il doit notamment mettre en place la commission électorale indépendante (CENI).
Ce report du scrutin "s'explique par le fait qu'il faut mettre en place le code électoral, (la) commission électorale nationale indépendante (et) ensuite il faut procéder au recensement électoral de la population en tenant compte du nouveau découpage administratif", selon Abdramane Djasnabaille.
Lundi, un membre du gouvernement a confié sous couvert d'anonymat ne "pas être certain" que le scrutin se tienne en 2019 "compte tenu de la crise financière et de la situation qui prévaut au nord du pays", où l'armée est déployée depuis fin août pour affronter les jihadistes de Boko Haram.
Le Tchad, qui a concentré son économie sur les revenus pétroliers depuis une quinzaine d'années, est en proie à une grave crise économique, principalement liée à la forte baisse des cours du pétrole brut en 2014-2015.
Malgré le pétrole, sa population est l'une des plus pauvres au monde.