Aucune explication n'a été fournie pour justifier ce renvoi humiliant d'un officier haut gradé de l'armée. Cette radiation révèle un profond malaise au sein de l'armée tchadienne, où l'injustice semble être devenue une pratique courante au sein de l'appareil de sécurité du pouvoir.
Le colonel Sougour Dougouli Sabora avait dénoncé dans un groupe WhatsApp communautaire les discriminations dont étaient victimes les officiers de la communauté Touba Borgate (Zakawa) en ce qui concerne les promotions et les avancements au sein des forces de défense et de sécurité. "Nous sommes confrontés à une forte discrimination au sein de l'armée, ciblant délibérément la communauté Touba Borgate. Les officiers Touba Borgate sont systématiquement exclus des promotions, tandis que d'autres jeunes officiers issus d'autres clans Zakawa sont promus. J'appelle tous les militaires et civils de Touba Borgate à quitter les postes civils et militaires pour retourner paisiblement dans notre Fada natale. Nous allons tout simplement abandonner l'État aux Zakawa de Dar Bilia. Ceux en qui ils ont confiance pourront se débrouiller avec eux", a déclaré le colonel Sougour Dougouli Sabora.
Il a également affirmé que la communauté Touba Borgate avait grandement contribué au Tchad dans le domaine militaire. "Nous, les Touba Borgate, avons libéré Fada contre les hommes de Kadhafi dans les années 80. Où étaient-ils ? Nous n'avons vu aucun autre militaire sur le front, seulement les Touba Borgate. Lorsque j'ai arrêté Halifa Haftar, l'actuel chef d'état-major général des armées tchadiennes, Abakar Abdelkerim, était témoin oculaire", a-t-il ajouté. De plus, il a encouragé les Zakawa Borgate à se retirer des forces de sécurité pour les laisser entre les mains de personnes choisies par les dirigeants au pouvoir.
La radiation de cet officier survient à un moment où le mécontentement commence à croître parmi les officiers hauts gradés qui se retirent. L'atmosphère est très tendue à N'Djamena où les forces de défense et de sécurité renforcent leurs dispositifs sur les points névralgiques de la capitale. Des militaires lourdement armés effectuent des fouilles systématiques des véhicules et des motocyclistes à la recherche d'armes de guerre détenues illégalement par certains Tchadiens.
La junte au pouvoir, depuis la mort du président Idriss Déby Itno sur le front contre la rébellion du FACT, a instauré un climat de psychose par une militarisation excessive de la capitale.
Le colonel Sougour Dougouli Sabora avait dénoncé dans un groupe WhatsApp communautaire les discriminations dont étaient victimes les officiers de la communauté Touba Borgate (Zakawa) en ce qui concerne les promotions et les avancements au sein des forces de défense et de sécurité. "Nous sommes confrontés à une forte discrimination au sein de l'armée, ciblant délibérément la communauté Touba Borgate. Les officiers Touba Borgate sont systématiquement exclus des promotions, tandis que d'autres jeunes officiers issus d'autres clans Zakawa sont promus. J'appelle tous les militaires et civils de Touba Borgate à quitter les postes civils et militaires pour retourner paisiblement dans notre Fada natale. Nous allons tout simplement abandonner l'État aux Zakawa de Dar Bilia. Ceux en qui ils ont confiance pourront se débrouiller avec eux", a déclaré le colonel Sougour Dougouli Sabora.
Il a également affirmé que la communauté Touba Borgate avait grandement contribué au Tchad dans le domaine militaire. "Nous, les Touba Borgate, avons libéré Fada contre les hommes de Kadhafi dans les années 80. Où étaient-ils ? Nous n'avons vu aucun autre militaire sur le front, seulement les Touba Borgate. Lorsque j'ai arrêté Halifa Haftar, l'actuel chef d'état-major général des armées tchadiennes, Abakar Abdelkerim, était témoin oculaire", a-t-il ajouté. De plus, il a encouragé les Zakawa Borgate à se retirer des forces de sécurité pour les laisser entre les mains de personnes choisies par les dirigeants au pouvoir.
La radiation de cet officier survient à un moment où le mécontentement commence à croître parmi les officiers hauts gradés qui se retirent. L'atmosphère est très tendue à N'Djamena où les forces de défense et de sécurité renforcent leurs dispositifs sur les points névralgiques de la capitale. Des militaires lourdement armés effectuent des fouilles systématiques des véhicules et des motocyclistes à la recherche d'armes de guerre détenues illégalement par certains Tchadiens.
La junte au pouvoir, depuis la mort du président Idriss Déby Itno sur le front contre la rébellion du FACT, a instauré un climat de psychose par une militarisation excessive de la capitale.