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TCHAD

Tchad : un plan de riposte contre le paludisme en réflexion


Alwihda Info | Par - 20 Novembre 2020


L’annonce en a été faite mercredi par le Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale.


Le Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale.
Le Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale.
Le paludisme fait beaucoup plus de ravages que le coronavirus au Tchad. Dr. Abdoulaye Sabre Fadoul, ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, l'a réaffirmé mercredi à l'Assemblée nationale.

Pourtant, le vecteur principal du paludisme est bien connu de tous. « Si nous voulons limiter les ravages du paludisme sur la population, il faut qu'on déclare d'abord la guerre aux moustiques », a rappelé le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale. En effet, avec la pluviométrie enregistrée cette année au Tchad, l’on constaté une forte prévalence du paludisme dans les structures de santé et particulièrement à Ndjamena. Tous les hôpitaux étaient débordés par les malades de paludisme.

Le Dr Abdoulaye Sabre Fadoul reconnait, pour s’en réjouir, que le personnel de santé a fait preuve d'une mobilisation et disponibilité exceptionnelle. Aucune rupture de médicament anti-paludique n’a été enregistrée, bien plus, la distribution de moustiquaires imprégnées a été accélérée. Ainsi, pour désengorger des hôpitaux, avec les responsables de 79 centres de santé de Ndjamena, il a été pris la décision d'assurer un service de garde de nuit de 63 centres de santé. « Ce qui est inédit », reconnait le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale. Ainsi donc, 63 centres de santé ont fonctionné 24h/24, avec au passage, une hausse de la fréquentation de plus de 30% pour certains.

Maintenant que ce pic est presque passé, l’on enregistre toujours des malades. A cet effet, une réflexion est en train d’être mise sur pied en vue de l'adoption d'un plan de riposte avant la saison prochaine, pour prendre des dispositions nécessaires de lutter contre le paludisme à la base. Le président de la République, le Maréchal Idriss Deby Itno, a donné des instructions en ce sens. « On ne peut pas lutter contre le paludisme si on n'engage pas une lutte vectorielle efficace, celle de détruire les gites larvaires, là où les moustiques pondent des œufs et se reproduisent », recommande le Dr Abdoulaye Sabre Fadoul.

En effet, partout où l'eau stagne (caniveaux, domiciles, etc.), des nombreux gites accueillent les moustiques. Il faut donc une grande stratégie pour diminuer les moustiques en circulation. Cela suppose des moyens colossaux. D’où la nécessité de renforcer les capacités des communes qui se battent avec les moyens de bord.
Abraham Ndjana Modo
Correspondant Alwihda Info pour le Cameroun Tél: 00 237 677 52 40 66 ; Email: [email protected] En savoir plus sur cet auteur



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