La ville d'Abéché au Tchad. © Abba Issa/Alwihda Info
Le secrétaire d'État à la Santé publique et à la Solidarité nationale, Dr. Djiddi Ali Sougoudi, s'est exprimé mardi à Abéché lors de la restitution de sa mission de 72 heures dans la ville.
Il évoque l'importance de l'accès à l'information et la sensibilisation des populations, et annonce l'élaboration prochaine d'un document précis comprenant le protocole qui sera distribué.
Le membre du gouvernement a mis en garde contre l'utilisation de certains médicaments dont le Paracétamol qui détruisent le foie ou d'autres organes du corps s'ils sont mal utilisés. "L'aspirine est interdit dans le traitement du Chikungunya", rappelle Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Tous les véhicules de transports, notamment les bus sortant d'Abéché, doivent être désinsectisés. "Le moustique est partout (...) On le connaissait depuis, quand on était dans le désert".
"On va prendre des mesures pour nettoyer tous les véhicules qui sortent. Sinon, on va répandre le Chikungunya et dans les jours qui viennent vous allez apprendre qu'il est à N'Djamena", souligne le secrétaire d'État.
Le vecteur du Chikungunya c'est le moustique. Le moustique joue le rôle de vecteur en piquant pour maturer ses oeufs (il a besoin de la protéine contenue dans le sang pour que ses oeufs soient matures) et la personne saine est contaminée.
Après une semaine à huit jours, les premiers symptômes de Chikungunya sont développés. Pour le paludisme, c'est environ 14 jours.
S'agissant de l'épandage (démoustication), il doit être contrôlé sinon tous les insectes vont être tués, ce qui va détruite la biodiversité, précise Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Le paludisme est différent du Chikungunya. Il est dû à un parasite tandis que le Chikungunya est causé par un virus. "Le Chikungunya est venu du Soudan qui a peut être maitrisé. Nous on va mettre les moyens. On va mobiliser les hélicoptères. Il faut aussi que la population soit sensibilisée et protégée", précise le secrétaire d'État.
Il évoque l'importance de l'accès à l'information et la sensibilisation des populations, et annonce l'élaboration prochaine d'un document précis comprenant le protocole qui sera distribué.
Le membre du gouvernement a mis en garde contre l'utilisation de certains médicaments dont le Paracétamol qui détruisent le foie ou d'autres organes du corps s'ils sont mal utilisés. "L'aspirine est interdit dans le traitement du Chikungunya", rappelle Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Tous les véhicules de transports, notamment les bus sortant d'Abéché, doivent être désinsectisés. "Le moustique est partout (...) On le connaissait depuis, quand on était dans le désert".
"On va prendre des mesures pour nettoyer tous les véhicules qui sortent. Sinon, on va répandre le Chikungunya et dans les jours qui viennent vous allez apprendre qu'il est à N'Djamena", souligne le secrétaire d'État.
Le vecteur du Chikungunya c'est le moustique. Le moustique joue le rôle de vecteur en piquant pour maturer ses oeufs (il a besoin de la protéine contenue dans le sang pour que ses oeufs soient matures) et la personne saine est contaminée.
Après une semaine à huit jours, les premiers symptômes de Chikungunya sont développés. Pour le paludisme, c'est environ 14 jours.
S'agissant de l'épandage (démoustication), il doit être contrôlé sinon tous les insectes vont être tués, ce qui va détruite la biodiversité, précise Dr. Djiddi Ali Sougoudi.
Le paludisme est différent du Chikungunya. Il est dû à un parasite tandis que le Chikungunya est causé par un virus. "Le Chikungunya est venu du Soudan qui a peut être maitrisé. Nous on va mettre les moyens. On va mobiliser les hélicoptères. Il faut aussi que la population soit sensibilisée et protégée", précise le secrétaire d'État.