Les présumés trafiquants arrêtés en flagrant délit de détention, de circulation et de commercialisation illégale de deux grosses défenses d’éléphant les 26 et 27 août 2022 à Sokodé, ont été déférés à la prison civile de Sokodé, le 29 août 2022.
L’arrestation a été possible grâce aux agents de la Brigade de Recherches et d’Investigations (BRI) de la police de Sokodé et du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF), en collaboration avec EAGLE-Togo.
Ces présumés trafiquants qui ont été interpellés au moment où ils s’apprêtaient à écouler les deux grosses défenses d’éléphant, une espèce intégralement protégée par les lois nationales et la convention CITES, ont tous reconnu que la vente ou la commercialisation de l’ivoire est interdite.
Une fois arrêtés, les nommés Kazimna Pakoubadi, Tassou Faladèma, Kiza Metozoué (chausseur, propriétaire des deux grosses pointes), Inoussa Nourri (guérisseur) et Sonhaye Agbala sont d’abord mis en garde à vue à la BRI, avant d’être déférés à la prison civile de Sokodé, après avoir reconnu les faits à eux reprochés devant le procureur. Ils encourent une peine de prison allant d’un à cinq ans et d’une amende d’un million à cinquante millions de Francs CFA.
Les présumés trafiquants, tous de nationalité togolaise ont été pris par les éléments de la BRI en pleine négociation de vente des deux grosses défenses d’éléphant qu’ils ont minutieusement emballées dans de l’herbe géante fraiche avant de les dissimuler dans un sac de 100 Kilogrammes. Pourtant, le Togo a adopté un code forestier, sans oublier les efforts de saisies d’ivoire en provenance des autres pays.
Aussi, le nouveau code pénal dans son volet environnement renforce la protection de la faune et la flore dans son article 761 qui réprime d’un maximum de cinq ans de prison et de cinquante millions d’amende, toute personne qui directement ou indirectement commercialise sans droit, une espèce animale protégée. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître.
Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent entre 50 à 80 par jour. L’espèce ne compte plus que 415 000 individus en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.
Il faut rappeler que deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du braconnage lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.
L’arrestation a été possible grâce aux agents de la Brigade de Recherches et d’Investigations (BRI) de la police de Sokodé et du ministère de l’Environnement et des Ressources forestières (MERF), en collaboration avec EAGLE-Togo.
Ces présumés trafiquants qui ont été interpellés au moment où ils s’apprêtaient à écouler les deux grosses défenses d’éléphant, une espèce intégralement protégée par les lois nationales et la convention CITES, ont tous reconnu que la vente ou la commercialisation de l’ivoire est interdite.
Une fois arrêtés, les nommés Kazimna Pakoubadi, Tassou Faladèma, Kiza Metozoué (chausseur, propriétaire des deux grosses pointes), Inoussa Nourri (guérisseur) et Sonhaye Agbala sont d’abord mis en garde à vue à la BRI, avant d’être déférés à la prison civile de Sokodé, après avoir reconnu les faits à eux reprochés devant le procureur. Ils encourent une peine de prison allant d’un à cinq ans et d’une amende d’un million à cinquante millions de Francs CFA.
Les présumés trafiquants, tous de nationalité togolaise ont été pris par les éléments de la BRI en pleine négociation de vente des deux grosses défenses d’éléphant qu’ils ont minutieusement emballées dans de l’herbe géante fraiche avant de les dissimuler dans un sac de 100 Kilogrammes. Pourtant, le Togo a adopté un code forestier, sans oublier les efforts de saisies d’ivoire en provenance des autres pays.
Aussi, le nouveau code pénal dans son volet environnement renforce la protection de la faune et la flore dans son article 761 qui réprime d’un maximum de cinq ans de prison et de cinquante millions d’amende, toute personne qui directement ou indirectement commercialise sans droit, une espèce animale protégée. Le commerce international de l’ivoire est déclaré illégal depuis 1989, mais les populations d’éléphants d’Afrique continuent de décroître.
Chaque année, 20 000 à 30 000 éléphants sont tués pour leurs ivoires, selon le Fonds mondial pour la nature (WWF) ; équivalent entre 50 à 80 par jour. L’espèce ne compte plus que 415 000 individus en Afrique, contre 3 à 5 millions au début du siècle dernier.
Il faut rappeler que deux grands facteurs sont considérés comme étant la cause de cette baisse drastique de l’effectif des éléphants : d’une part, l’accroissement du braconnage lié à la forte demande internationale de l’ivoire et d’autre part, l’exploitation abusive des ressources naturelles nécessaires aux éléphants du fait de l’agriculture industrielle et des occupations anarchiques de leur habitat.