WASHINGTON - Les forces spéciales de l'armée américaine ont mené une dizaine d'opérations secrètes contre Al-Qaïda et d'autres groupes islamistes au Pakistan, en Syrie, ainsi que dans d'autres pays avec l'accord de l'administration du président George W. Bush, rapporte lundi le New York Times.
Le Pentagone et la Maison Blanche ont refusé de commenter les informations du journal qui cite des officiers supérieurs américains anonymes, tout en réaffirmant la volonté américaine de pourchasser Al-Qaïda.
"Nous travaillons avec nos partenaires dans le monde entier pour identifier, poursuivre, capturer et tuer si nécessaire les terroristes et leurs réseaux, là où ils préparent et conduisent leurs opérations", a souligné un porte-parole du département de la Défense, Bryan Whitman.
La porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, a également décliné tout commentaire sur les méthodes employées pour lutter contre Al-Qaïda.
"Je peux seulement vous dire que nous sommes déterminés à le faire, et à les amener devant la justice d'une façon ou d'une autre", a-t-elle indiqué.
Un porte-parole de la CIA a également refusé de commenter l'article, selon lequel certaines opérations militaires ont été coordonnées avec les services secrets, comme le raid effectué en Syrie le 26 octobre dernier par des forces spéciales américaines en coopération avec la CIA.
Ce récent raid, jamais officiellement reconnu par les Etats-Unis, visait selon des sources proches du dossier un important passeur de combattants étrangers opérant en Irak.
Toutefois, selon un général américain, le flux de combattants étrangers était minime avant le raid.
"Il n'y pas eu de baisse (de ce flux), tout simplement parce que nous n'observions pas vraiment d'allers-retours de combattants étrangers", a indiqué le général Martin Post, vice-commandant des forces américaines dans l'ouest irakien.
La directive évoquée par le New York Times, classée confidentielle, aurait été signée début 2004 par Donald Rumsfeld, alors à cette époque secrétaire à la Défense, avec l'approbation du président Bush.
L'ordre donnait la permission d'attaquer Al-Qaïda et d'autres cibles hostiles n'importe où dans le monde, y compris dans des pays n'étant pas en guerre avec les Etats-Unis.
Une équipe des Seals (forces spéciales de nageurs de combat de l'US Navy) a effectué un raid contre un camp suspecté d'abriter un militant islamiste dans la région de Bajaur au Pakistan en 2006, précise le Times, citant un ancien haut responsable de la CIA.
Les personnes chargées de planifier cette opération ont été capables de la suivre "en direct" depuis le siège de la CIA en Virginie grâce à un caméra installée sur un drone, un Predator, qui avait été envoyé sur zone, poursuit le journal.
Le New York Times relève qu'il n'y a pas d'informations sur les autres opérations secrètes, les responsables militaires soulignant, selon la directive de 2004, que l'Iran ne figurait pas sur la liste des objectifs.
Le journal indique toutefois que les forces américains ont mené des opérations de reconnaissance en Iran mais en suivant cette fois-ci d'autres directives confidentielles.
Avant la directive confidentielle de 2004, le Pentagone avait besoin d'obtenir un accord pour des missions sur la base du cas par cas, ce qui pouvait prendre des jours pour obtenir le feu vert à de telles opérations, rappelle le Times.
La directive 2004 mentionne de 15 à 20 pays dont la Syrie, le Pakistan, le Yémen, l'Arabie saoudite ainsi que d'autres pays du Golfe, où Al-Qaïda était censée opérer ou trouver un sanctuaire, ajoute enfin le New York Times.
©AFP
Le Pentagone et la Maison Blanche ont refusé de commenter les informations du journal qui cite des officiers supérieurs américains anonymes, tout en réaffirmant la volonté américaine de pourchasser Al-Qaïda.
"Nous travaillons avec nos partenaires dans le monde entier pour identifier, poursuivre, capturer et tuer si nécessaire les terroristes et leurs réseaux, là où ils préparent et conduisent leurs opérations", a souligné un porte-parole du département de la Défense, Bryan Whitman.
La porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, a également décliné tout commentaire sur les méthodes employées pour lutter contre Al-Qaïda.
"Je peux seulement vous dire que nous sommes déterminés à le faire, et à les amener devant la justice d'une façon ou d'une autre", a-t-elle indiqué.
Un porte-parole de la CIA a également refusé de commenter l'article, selon lequel certaines opérations militaires ont été coordonnées avec les services secrets, comme le raid effectué en Syrie le 26 octobre dernier par des forces spéciales américaines en coopération avec la CIA.
Ce récent raid, jamais officiellement reconnu par les Etats-Unis, visait selon des sources proches du dossier un important passeur de combattants étrangers opérant en Irak.
Toutefois, selon un général américain, le flux de combattants étrangers était minime avant le raid.
"Il n'y pas eu de baisse (de ce flux), tout simplement parce que nous n'observions pas vraiment d'allers-retours de combattants étrangers", a indiqué le général Martin Post, vice-commandant des forces américaines dans l'ouest irakien.
La directive évoquée par le New York Times, classée confidentielle, aurait été signée début 2004 par Donald Rumsfeld, alors à cette époque secrétaire à la Défense, avec l'approbation du président Bush.
L'ordre donnait la permission d'attaquer Al-Qaïda et d'autres cibles hostiles n'importe où dans le monde, y compris dans des pays n'étant pas en guerre avec les Etats-Unis.
Une équipe des Seals (forces spéciales de nageurs de combat de l'US Navy) a effectué un raid contre un camp suspecté d'abriter un militant islamiste dans la région de Bajaur au Pakistan en 2006, précise le Times, citant un ancien haut responsable de la CIA.
Les personnes chargées de planifier cette opération ont été capables de la suivre "en direct" depuis le siège de la CIA en Virginie grâce à un caméra installée sur un drone, un Predator, qui avait été envoyé sur zone, poursuit le journal.
Le New York Times relève qu'il n'y a pas d'informations sur les autres opérations secrètes, les responsables militaires soulignant, selon la directive de 2004, que l'Iran ne figurait pas sur la liste des objectifs.
Le journal indique toutefois que les forces américains ont mené des opérations de reconnaissance en Iran mais en suivant cette fois-ci d'autres directives confidentielles.
Avant la directive confidentielle de 2004, le Pentagone avait besoin d'obtenir un accord pour des missions sur la base du cas par cas, ce qui pouvait prendre des jours pour obtenir le feu vert à de telles opérations, rappelle le Times.
La directive 2004 mentionne de 15 à 20 pays dont la Syrie, le Pakistan, le Yémen, l'Arabie saoudite ainsi que d'autres pays du Golfe, où Al-Qaïda était censée opérer ou trouver un sanctuaire, ajoute enfin le New York Times.
©AFP