Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi (d) et le prince d'Arabie saoudite Muqrin bin Abdulaziz al-Saud, à Charm el-Cheikh le 13 mars 2015
Le sommet annuel de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh, en Égypte, s’achève dimanche avec un accord de principe pour la création d'une force militaire conjointe, notamment pour combattre les «groupes terroristes» qui sévissent dans plusieurs pays, a annoncé le président égyptien, ancien général des armées, Abdel Fattah al-Sissi.
Cette annonce survient au moment où une coalition d'une dizaine de pays arabes, notamment du Golfe sous la conduite de l'Arabie saoudite, bombarde au Yémen depuis jeudi les positions de la milice chiite des Houthis. Cette milice alliée à l'Iran, occupe une grande partie du pays et ses combattants ont chassé les autorités élues, y compris le président Abd Rabbo Mansour Hadi qui a fui Sanaa avant d'être extirpé jeudi par les Saoudiens vers Ryad. Du coup l'opération militaire lancée par les alliés arabes, avec le soutien logistique des Etats-Unis, est considérée au sommet égyptien comme un «test» pour leur future force conjointe.
Affrontements pour le contrôle de l'aéroport international
Les dirigeants arabes se sont donc entendus pour créer une puissance militaire capable de contrer des menaces sécuritaires grandissantes dans la région et pour mettre un frein à la progression des milices houthies au Yémen, aux portes du royaume saoudien. Pendant ce temps, la violence continue. Vingt personnes, au moins, ont péri dans des combats nocturnes à Aden (sud du Yémen) entre des comités de défense et des groupes rebelles chiites qui ont tiré au canon sur l'aéroport, provoquant des incendies, selon des sources militaires et de sécurité dimanche.
Les affrontements pour le contrôle de l'aéroport international se poursuivaient par intermittence dimanche matin après que des rebelles ont réussi à reprendre une position stratégique perdue la veille au prix de neuf morts dans leurs rangs, selon une source militaire. Cinq membres des comités de défense ont été tués en repoussant de la piste de l'aéroport les rebelles qui, pendant leur fuite, ont tiré au canon, provoquant des incendies dans la tour de contrôle, le salon d'honneur et un autre bâtiment.
Lire la suite : Le Parisien
Cette annonce survient au moment où une coalition d'une dizaine de pays arabes, notamment du Golfe sous la conduite de l'Arabie saoudite, bombarde au Yémen depuis jeudi les positions de la milice chiite des Houthis. Cette milice alliée à l'Iran, occupe une grande partie du pays et ses combattants ont chassé les autorités élues, y compris le président Abd Rabbo Mansour Hadi qui a fui Sanaa avant d'être extirpé jeudi par les Saoudiens vers Ryad. Du coup l'opération militaire lancée par les alliés arabes, avec le soutien logistique des Etats-Unis, est considérée au sommet égyptien comme un «test» pour leur future force conjointe.
Affrontements pour le contrôle de l'aéroport international
Les dirigeants arabes se sont donc entendus pour créer une puissance militaire capable de contrer des menaces sécuritaires grandissantes dans la région et pour mettre un frein à la progression des milices houthies au Yémen, aux portes du royaume saoudien. Pendant ce temps, la violence continue. Vingt personnes, au moins, ont péri dans des combats nocturnes à Aden (sud du Yémen) entre des comités de défense et des groupes rebelles chiites qui ont tiré au canon sur l'aéroport, provoquant des incendies, selon des sources militaires et de sécurité dimanche.
Les affrontements pour le contrôle de l'aéroport international se poursuivaient par intermittence dimanche matin après que des rebelles ont réussi à reprendre une position stratégique perdue la veille au prix de neuf morts dans leurs rangs, selon une source militaire. Cinq membres des comités de défense ont été tués en repoussant de la piste de l'aéroport les rebelles qui, pendant leur fuite, ont tiré au canon, provoquant des incendies dans la tour de contrôle, le salon d'honneur et un autre bâtiment.
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