Le samedi 4 juin 2016, dans un discours en soutien au président de la République Démocratique du Congo, le Secrétaire général du parti au pouvoir Henri Mova Sakanyi a évoqué l’idée d’organiser un référendum pour réviser la Constitution et permettre au président en fin de mandat de se présenter pour une troisième fois alors que la Constitution l’interdit.
Rappelons que dans un courrier daté du 22 septembre 2015, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon aurait demandé au ministre de l’Intérieur d'apprêter de concert avec les ministres, et autres structures concernées, les observations du Gouvernement à propos de la proposition de la loi initiée par les députés nationaux Lucain Kasongo Mwadiavita et Ilunga Monga, portant organisation du référendum.
La Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) s’interroge sérieusement sur la question sur laquelle les électeurs congolais pourraient être consultés. Ce référendum concernerait-il l’adoption d’une loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent ? Ladite consultation porterait-elle sur l’adoption d’un projet tendant à autoriser la ratification d’un traité, ou alors sur la forme républicaine du Gouvernement ?
D’ores et déjà, au vu de la crise politique au sein de l'Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), de la polémique autour du calendrier électoral et du recensement des populations, ainsi que de la partisane interprétation de la Cour constitutionnelle sur l’éventualité du maintien du président sortant à défaut de l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel, la Direction Europe de l’ABACO s'opposerait avec force et vigueur à toute procédure détournée dans le but de consacrer la légitimité du président de la République en fin de mandat et de sa majorité.
Fait à Paris, le 12 juin 2016
Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président
Rappelons que dans un courrier daté du 22 septembre 2015, le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon aurait demandé au ministre de l’Intérieur d'apprêter de concert avec les ministres, et autres structures concernées, les observations du Gouvernement à propos de la proposition de la loi initiée par les députés nationaux Lucain Kasongo Mwadiavita et Ilunga Monga, portant organisation du référendum.
La Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) s’interroge sérieusement sur la question sur laquelle les électeurs congolais pourraient être consultés. Ce référendum concernerait-il l’adoption d’une loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent ? Ladite consultation porterait-elle sur l’adoption d’un projet tendant à autoriser la ratification d’un traité, ou alors sur la forme républicaine du Gouvernement ?
D’ores et déjà, au vu de la crise politique au sein de l'Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP), de la polémique autour du calendrier électoral et du recensement des populations, ainsi que de la partisane interprétation de la Cour constitutionnelle sur l’éventualité du maintien du président sortant à défaut de l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel, la Direction Europe de l’ABACO s'opposerait avec force et vigueur à toute procédure détournée dans le but de consacrer la légitimité du président de la République en fin de mandat et de sa majorité.
Fait à Paris, le 12 juin 2016
Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier Vice-Président