En ayant signifié le 24 janvier dernier à la Belgique sa volonté de fermer « dans un bref délai » la « Maison Schengen » de Kinshasa et fait savoir au gouvernement belge que sa « nouvelle agence de développement (Enabel) n’a plus sa raison d’être en République démocratique du Congo et, dès lors, lui [a demandé] de tirer les conséquences qui [s’imposaient] », le gouvernement congolais a pris le risque de provoquer une crise avec les pays de l’Union européenne.
La question du financement des scrutins prévus pour la fin de l’année n’étant pas encore résolue, on peut se demander comment la République Démocratique du Congo, dont le projet de budget 2018 s’élève à 5 milliards USD peut-elle se permettre de se mettre à dos des partenaires susceptibles de financer directement la Commission électorale nationale internationale (CENI).
En réalité, les partenaires européens ont conditionné l’aide et le financement des élections en République Démocratique du Congo qu’à la condition que cesse le « harcèlement » contre l’opposition et la société civile. Peut-on conclure que le gouvernement congolais use sciemment de la violence et bafoue à dessein les droits fondamentaux de la personne humaine dans le seul but de décourager, sur le plan électoral, la contribution financière et matérielle en provenance des pays européens ? Sans aide extérieure, les 500 millions de dollars alloués par le Parlement national étant insuffisants, les autorités congolaises justifieront sans vergogne l’ajournement des scrutins prévus pour la fin de l’année et leur renvoi aux calendes grecques, comme au Burundi.
En conséquence, la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) en appelle aux forces vives la Nation congolaise afin de contrecarrer les manœuvres du gouvernement congolais en vue de la présidence à vie de Joseph Kabila.
Fait à Paris, le 26 janvier 2018
Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier-Vice Président de l’ABACO
La question du financement des scrutins prévus pour la fin de l’année n’étant pas encore résolue, on peut se demander comment la République Démocratique du Congo, dont le projet de budget 2018 s’élève à 5 milliards USD peut-elle se permettre de se mettre à dos des partenaires susceptibles de financer directement la Commission électorale nationale internationale (CENI).
En réalité, les partenaires européens ont conditionné l’aide et le financement des élections en République Démocratique du Congo qu’à la condition que cesse le « harcèlement » contre l’opposition et la société civile. Peut-on conclure que le gouvernement congolais use sciemment de la violence et bafoue à dessein les droits fondamentaux de la personne humaine dans le seul but de décourager, sur le plan électoral, la contribution financière et matérielle en provenance des pays européens ? Sans aide extérieure, les 500 millions de dollars alloués par le Parlement national étant insuffisants, les autorités congolaises justifieront sans vergogne l’ajournement des scrutins prévus pour la fin de l’année et leur renvoi aux calendes grecques, comme au Burundi.
En conséquence, la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) en appelle aux forces vives la Nation congolaise afin de contrecarrer les manœuvres du gouvernement congolais en vue de la présidence à vie de Joseph Kabila.
Fait à Paris, le 26 janvier 2018
Pour la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO),
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Premier-Vice Président de l’ABACO