Advienne que pourra...

​Les préconisations de l’ABACO en vue de la stabilité dans l’Est de la RDC


Rédigé le Lundi 18 Avril 2016 à 12:53 | Lu 3397 fois | 1 commentaire(s)
Gaspard-Hubert Lonsi Koko
Essayiste réformiste et romancier, auteur de plusieurs ouvrages et de nombreux articles,... En savoir plus sur cet auteur


Le 16 avril dernier, le Rwanda a accusé les éléments des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) basés dans l’Est de la République Démocratique du Congo d’avoir attaqué dans la nuit de vendredi à samedi, pour la seconde fois, un poste de police dans l’Ouest du pays.
 
Consciente des efforts des gouvernements de la République Démocratique du Congo et du Rwanda, ainsi que de la MONUSCO, en vue de la pacification de la région des Grands Lacs, la Direction Europe de l’Alliance de Base pour l’Action Commune (ABACO) souhaite néanmoins éviter une éventuelle intervention de l’armée nationale rwandaise dans le territoire congolais, laquelle pourrait permettre au président Joseph Kabila de proclamer l’état d’urgence ou l’état de siège, ainsi que de déclarer l’état de guerre, conformément aux articles 85 et 86 de la Constitution, dans l’optique de justifier la non-tenue de l’élection présidentielle de novembre 2016.
 
Par conséquent, la République Démocratique du Congo devant définir de manière autonome sa politique migratoire dans la région du Kivu et renforcer militairement la sécurisation de sa frontière orientale, la Direction Europe de l’ABACO préconise que les instances africaines, ainsi qu’onusiennes, puissent rappeler le respect des clauses et les souhaits relatifs :
- à la cessation de l’approvisionnement en armes des rebelles congolais à partir du territoire rwandais et de l’infiltration des éléments des armées rwandaise et ougandaise dans le territoire congolais ;
- au soutien de la communauté internationale aux Forces armées de la RDC (FARDC) dans leurs actions concernant le maintien de la paix dans la région du Kivu ;
- à l’acceptation par les autorités rwandaises du rapatriement vers Kigali de tous les éléments des FDLR censés se trouver dans le territoire congolais, ou alors de leur extradition sans condition dans un pays non limitrophe de la République Démocratique du Congo ;
- au dialogue inter-rwandais ;
- à la capacité du gouvernement congolais à déployer les moyens nécessaires en vue de la sécurisation du territoire national.
 
Fait à Paris, le 18 avril 2016
 
Pour la Direction Europe de l’ABACO,
Gaspard-Hubert LONSI KOKO
Premier Vice-Président de l’Alliance de Base pour l’Action Commune




1.Posté par jimmy jane le 02/07/2024 04:58
C’est une situation pleine de guerre des mots et de tensions dans la région de Dai Ho Phi. Une intervention rapide de la communauté internationale est nécessaire pour empêcher les parties de s’affronter et accélérer le processus https://ricepurity-test.io/ de négociation de paix. Il est extrêmement important de maintenir la sécurité des frontières et de respecter la souveraineté territoriale, mais cela doit se faire par le dialogue et non par une intervention militaire.

Nouveau commentaire :